Acacia mearnsii


Nom commun : Mimosa vert
Catégorie : FLORE
Famille : Fabaceae
Milieu : Ripisylve
Origine géographique : Australie
Nom Anglais : Black wattle
Auteur : De Wildeman
Introduction en France : Métropole et outre-mer

 


MODALITES DE GESTION
En Afrique du Sud, le brûlage dirigé a été pratiqué avec des résultats intéressants, les semis et plantules âgés de moins de trois ans étant sensibles au feu. En revanche, une forte proportion d'individus adultes résiste au feu et produit de nombreux rejets l'année suivant les interventions et les graines présentes dans la banque du sol sont stimulées. Les fourrés qui repoussent sont plus denses qu'auparavant.

Le contrôle mécanique classique consiste à écorcer les arbres et à les arracher, en prenant soin de supprimer les racines à partir desquelles sont produits de nombreux rejets (Weber, 2003).

MODALITÉS D'INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTES
L'espèce a été largement cultivée comme espèce de production à travers le monde, pour la production de tanin ou comme bois de chauffe (GISD). Les premières observations sur l'île de la Réunion datent de 1860, où il a été introduit comme plante à tannin. Acacia mearnsii a été notamment utilisé dans le cycle de culture du Géranium pour l'enrichissement des sols et pour le bois de chauffe pour la distillation (UICN France).

A la Réunion, comme la plupart des légumineuses envahissantes, Acacia mearnsii est capable de modifier les successions végétales en modifiant les teneurs en azote du sol. La surface totale des tâches d'Acacia mearnsii sur l'île est estimée entre 5300 ha et 5800 ha. (Tassin, 2002 -Tassin et al., 2006). C'est l'une des 5 espèces envahissantes à La Réunion à l'impact écologique le plus important (Tassin et al., 2006). En altitude, cet arbre réduirait l'accès à l'eau pour les autres espèces végétales et remplacerait progressivement l'Acacia heterophylla endémique (Tassin, 2002). En Afrique du Sud, Acacia mearnsii peut former des peuplements monospécifiques denses sur les zones de pâturage et réduire la richesse spécifique de plantes indigènes (ISSG 2007). Sa présence augmente l'érosion des berges, car l'espèce est moins adaptée aux inondations que les espèces locales (MacDonald et Richardson, 1986). Les peuplements formant des fourrés denses et épineux réduisent l'apport en eau des sols, l'espèce captant rapidement le ruissellement des eaux (Versfled et van Wilgen, 1986).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 22/04/2016, version 1



Product Description

Pas de retour d'expérience de gestion connu actuellement.Tela botanicaINPN
DAISIE
GISD
CABI

Tassin, J. (2002). Dynamiques et conséquences de l´invasion de paysages agricoles des hauts de la Reunion par Acacia mearnsii De Wild.Thèse d´Etat. 248 pp.

Tassin, J., Rivière, J.N., Cazanove, M., & Bruzzeses, E. (2006). Ranking of invasive woody plant species for management on réunion Island. Weed research, 46:388-403.

Macdonald IAW, Richardson DM, 1986. Alien species in terrestrial ecosystems of the fynbos biome. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA, eds. The ecology and management of biological invasions in southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 77-91.

Versfeld DB, van Wilgen BW, 1986. Impact of woody aliens on ecosystem properties. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA (eds.), The Ecology and Management of Biological Invasions in Southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 239-246.

Weber E, 2003. Invasive plant species of the world: A reference guide to environmental weeds. Wallingford, UK: CAB International, 548 pp.

Payet G., Baret S., Strasberg D., Braun E., Lustenberger F. et Lequette B. 2014. Lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans un espace protégé soumis aux incendies : éléments d'analyse et de priorisation des actions. Assises nationales "Espèces exotiques envahissantes : vers un renforcement des stratégies de gestion". Orléans, 23-25 septembre 2014.

Espèce inscrite sur la Liste des organismes nuisibles dont l’introduction est interdite en Nouvelle-Calédonie : Article 1

Espèce interdite d'implantation sur l'île de La Réunion : Bonnes conditions agricoles et environnementales à La Réunion : Annexe 3

CITATION

GT IBMA. 2016. Acacia mearnsii. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema

Acacia mearnsii – Centre de ressources

Ressources

Pas de retour d’expérience de gestion connu actuellement.

Tassin, J. (2002). Dynamiques et conséquences de l´invasion de paysages agricoles des hauts de la Reunion par Acacia mearnsii De Wild.Thèse d´Etat. 248 pp.

Tassin, J., Rivière, J.N., Cazanove, M., & Bruzzeses, E. (2006). Ranking of invasive woody plant species for management on réunion Island. Weed research, 46:388-403.

Macdonald IAW, Richardson DM, 1986. Alien species in terrestrial ecosystems of the fynbos biome. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA, eds. The ecology and management of biological invasions in southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 77-91.

Versfeld DB, van Wilgen BW, 1986. Impact of woody aliens on ecosystem properties. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA (eds.), The Ecology and Management of Biological Invasions in Southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 239-246.

Weber E, 2003. Invasive plant species of the world: A reference guide to environmental weeds. Wallingford, UK: CAB International, 548 pp.

Payet G., Baret S., Strasberg D., Braun E., Lustenberger F. et Lequette B. 2014. Lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans un espace protégé soumis aux incendies : éléments d’analyse et de priorisation des actions. Assises nationales “Espèces exotiques envahissantes : vers un renforcement des stratégies de gestion”. Orléans, 23-25 septembre 2014.

CITATION

GT IBMA. 2016. Acacia mearnsii. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema

UGS Acacia mearnsii Catégories ,

Acacia mearnsii

Nom commun : Mimosa vert
Catégorie : FLORE
Famille : Fabaceae
Milieu : Ripisylve
Origine géographique : Australie
Nom Anglais : Black wattle
Auteur : De Wildeman
Introduction en France : Métropole et outre-mer

 


MODALITES DE GESTION
En Afrique du Sud, le brûlage dirigé a été pratiqué avec des résultats intéressants, les semis et plantules âgés de moins de trois ans étant sensibles au feu. En revanche, une forte proportion d’individus adultes résiste au feu et produit de nombreux rejets l’année suivant les interventions et les graines présentes dans la banque du sol sont stimulées. Les fourrés qui repoussent sont plus denses qu’auparavant.

Le contrôle mécanique classique consiste à écorcer les arbres et à les arracher, en prenant soin de supprimer les racines à partir desquelles sont produits de nombreux rejets (Weber, 2003).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTES
L’espèce a été largement cultivée comme espèce de production à travers le monde, pour la production de tanin ou comme bois de chauffe (GISD). Les premières observations sur l’île de la Réunion datent de 1860, où il a été introduit comme plante à tannin. Acacia mearnsii a été notamment utilisé dans le cycle de culture du Géranium pour l’enrichissement des sols et pour le bois de chauffe pour la distillation (UICN France).

A la Réunion, comme la plupart des légumineuses envahissantes, Acacia mearnsii est capable de modifier les successions végétales en modifiant les teneurs en azote du sol. La surface totale des tâches d’Acacia mearnsii sur l’île est estimée entre 5300 ha et 5800 ha. (Tassin, 2002 -Tassin et al., 2006). C’est l’une des 5 espèces envahissantes à La Réunion à l’impact écologique le plus important (Tassin et al., 2006). En altitude, cet arbre réduirait l’accès à l’eau pour les autres espèces végétales et remplacerait progressivement l’Acacia heterophylla endémique (Tassin, 2002). En Afrique du Sud, Acacia mearnsii peut former des peuplements monospécifiques denses sur les zones de pâturage et réduire la richesse spécifique de plantes indigènes (ISSG 2007). Sa présence augmente l’érosion des berges, car l’espèce est moins adaptée aux inondations que les espèces locales (MacDonald et Richardson, 1986). Les peuplements formant des fourrés denses et épineux réduisent l’apport en eau des sols, l’espèce captant rapidement le ruissellement des eaux (Versfled et van Wilgen, 1986).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 22/04/2016, version 1

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