Moreau A. 2010. Évaluation de l’efficacité de méthodes de lutte contre l’espèce invasive Acer negundo L. Master Écologie fonctionnelle comportementale évolutive, Université de Rennes 1, 23 pp.
Fried G. 2012. Guide des plantes invasives. Belin, Paris, 272 pp.
Dumas Y. 2019. Que savons-nous de l’Érable négondo Acer negundo L. ?. Naturae 2019 (10): 257-283.
Espèce non réglementée.
UICN France & OFB. 2016. Acer negundo. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.
Noms communs : Érable negundo, Érable à feuilles de frêne
Catégorie : FLORE
Famille : Aceraceae
Milieu : Berges de cours d’eau, ripisylves, forêts alluviales
Origine géographique : Amérique du Nord
Nom anglais : Ashleaf maple
Auteur : Linné, 1753
Introduction en France : Métropole
MODALITÉS DE GESTION
Plusieurs méthodes ont été testées dans le cadre d’un projet de recherche mené par l’UMR BioGECO :
La méthode la plus efficace dans ce contexte d’étude est d’écorcer les arbres jusqu’au bois pendant 2-3 années consécutives minimum.
Projet de lutte contre l’Erable negundo par l’UMR Biogeco (2008-2011) (Gironde, Gers)
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
L’Érable negundo a été importé volontairement pour l’ornement en Europe avec un certain nombre d’espèces de plantes américaines au cours du 17ème siècle. Il est présent en 1688 en Angleterre, puis importé en Hollande en 1690 et en Allemagne en 1699. Il a été cultivé dans une grande partie de l’Europe au 19ème siècle comme arbre ornemental dans les parcs et jardins, en raison de sa croissance rapide dans les premières années et également pour la fixation du substrat dans les zones alluviales. Il s’est ensuite propagé très rapidement depuis ces lieux d’introduction dans les premières décennies du 20ème siècle (Muller, 2014 ; Fried, 2012).
L’impact de l’Érable negundo est relatif. Des peuplements denses peuvent conduire à une réduction de la biodiversité de la strate herbacée et arborée (Fried 2012, Muller, 2004). En s’implantant au sein des communautés alluviales, il peut modifier la structure et la composition floristique et faunistique et son enracinement superficiel n’assure pas le maintien des berges (Porté in Sarat et al., 2015). Une compétition avec le Saule blanc est reportée sans qu’il n’y ait de véritable exclusion (Fried 2012, Muller, 2004).
RÉPARTITIONS
Contributions : Annabel Porté (INRA Bordeaux)
Date de rédaction : 08/04/2016, version 1 (mise à jour liens 22/02/2021)
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
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