Chelydra serpentina


Noms communs : Tortue hargneuse, Tortue serpentine
Catégorie : FAUNE
Famille : Chelydridae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Amérique du Nord
Nom anglais : Common snapping turtle
Auteur : Linné, 1758
Introduction en France : Métropole et La Réunion

MODALITÉS DE GESTION
L'espèce ne fait pas actuellement l'objet de mesures de gestion.

Compte tenu du potentiel invasif de l'espèce, Maucarré (2016) préconise, par mesure de prévention, la capture des individus via l'utilisation de pièges (nasses, cages-pièges), tels qu'utilisés pour la capture de tortues de Floride, ou le tir par arme à feu.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
La Tortue serpentine a été commercialisée en France suite à l’interdiction de l’importation de la Tortue de Floride (Trachemys scripta elegans) en Europe en 1997. Comme la Tortue de Floride, des propriétaires se sont débarrassés de leurs animaux en les relâchant dans la nature. En 2013, Kopecky et al. ont estimé le risque de l'établissement de l'espèce en France comme étant "sérieux", compte tenu de la correspondance climatique avec son aire d'origine, sa capacité à s'établir et sa fréquence d'importation.

Suite à une enquête nationale réalisée en 2016, la présence de l'espèce a été relevée dans 29 départements métropolitains, ainsi que sur l'île de la Réunion (Maucarré, 2016). Plusieurs points de reproduction ont été observés : Salaunes-en-Gironde (33), où la population est dénombrée à 22 individus, Ramonville-Saint-Agne (31) où l'on compte une dizaine d'individus et à Beaucaire (30) où 8 individus ont été observés.

L'espèce pourrait contribuer à la dispersion d'agents pathogènes dans le milieu (salmonellose, champignon Aphanomyces astaci responsable de la peste des écrevisses). Vorace et agressive, elle pourrait entrer en compétition avec la faune locale, en particulier avec la Cistude d'Europe (Emys orbicularis), espèce autochtone protégée (Maucarré, 2016).

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 01/08/2017, version 2 .



Product Description

Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.Cheloniophilie

INPN
Reptile-database

Kopecky, O., Kalous, L., Patoka, J. (2013) Establishment risk from pet-trade freshwater turtles in the European Union. Knowledge and Management of Aquatic Ecosystems. 410, 02.

Maucarré, M. 2016. Etat des lieux sur la présence en France de la Tortue serpentine Chelydra serpentina (Linnaeus, 1758). Quelles mesures de gestion préconiser ? Mémoire de Master 2. Sorbonne Universités et MNHN. 60 pp.   L'espèce apparait sur la liste des espèces considérées comme dangereuses sur l'annexe 3 de l'arrêté du 10 aout 2004, sa détention n'est autorisée qu'au sein d'établissements d'élevage ou de présentation au public d'espèces non domestiques.

CITATION

GT IBMA. 2017. Chelydra serpentina. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.

Chelydra serpentina – Centre de ressources

CITATION

GT IBMA. 2017. Chelydra serpentina. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.

UGS Chelydra serpentina Catégories ,

Chelydra serpentina

Noms communs : Tortue hargneuse, Tortue serpentine
Catégorie : FAUNE
Famille : Chelydridae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Amérique du Nord
Nom anglais : Common snapping turtle
Auteur : Linné, 1758
Introduction en France : Métropole et La Réunion

MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas actuellement l’objet de mesures de gestion.

Compte tenu du potentiel invasif de l’espèce, Maucarré (2016) préconise, par mesure de prévention, la capture des individus via l’utilisation de pièges (nasses, cages-pièges), tels qu’utilisés pour la capture de tortues de Floride, ou le tir par arme à feu.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
La Tortue serpentine a été commercialisée en France suite à l’interdiction de l’importation de la Tortue de Floride (Trachemys scripta elegans) en Europe en 1997. Comme la Tortue de Floride, des propriétaires se sont débarrassés de leurs animaux en les relâchant dans la nature. En 2013, Kopecky et al. ont estimé le risque de l’établissement de l’espèce en France comme étant “sérieux”, compte tenu de la correspondance climatique avec son aire d’origine, sa capacité à s’établir et sa fréquence d’importation.

Suite à une enquête nationale réalisée en 2016, la présence de l’espèce a été relevée dans 29 départements métropolitains, ainsi que sur l’île de la Réunion (Maucarré, 2016). Plusieurs points de reproduction ont été observés : Salaunes-en-Gironde (33), où la population est dénombrée à 22 individus, Ramonville-Saint-Agne (31) où l’on compte une dizaine d’individus et à Beaucaire (30) où 8 individus ont été observés.

L’espèce pourrait contribuer à la dispersion d’agents pathogènes dans le milieu (salmonellose, champignon Aphanomyces astaci responsable de la peste des écrevisses). Vorace et agressive, elle pourrait entrer en compétition avec la faune locale, en particulier avec la Cistude d’Europe (Emys orbicularis), espèce autochtone protégée (Maucarré, 2016).

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 01/08/2017, version 2 .

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