Crassula helmsiiNoms communs : Crassule de Helms, Orpin des marais, Orpin australien MODALITÉS DE GESTION Des opérations de curage sont également possibles pour gérer la Crassule de Helms. Ces opérations sont réalisées à l'aide de pelles à chenille et de tracteurs benne. Pour vider les plans d'eau, une vidange préalable peut être envisagée avec une pompe à crépine permettant de filtrer l'eau et empêchant les fragments de crassule d'être dispersés. En Basse-Normandie et en Pays-de-la-Loire, des actions de comblement d'un bras-mort de d'une mare ont été entrepris. La Crassule doit être enfouie sous une profondeur suffisante de terre pour être éliminée (1,20 m dans le cas du comblement du bras-mort en Normandie). Des précautions pour éviter la dispersion de fragments de Crassule sont indispensables lors de toute intervention de gestion. La mise en place de filets, de filtres, de clapets anti-retour et de bâches sont nécessaires. Les fragments encore présents après interventions doivent être ramassés à l'aide d’épuisettes. Une synthèse sur la situation de l'espèce et les diverses méthodes de gestion employées rédigée par Dortel et Dutartre (2018) est disponible ici.
La Crassule de Helms forme un tapis végétal très dense qui supplante les espèces aquatiques indigènes. La réduction de l’intensité lumineuse ne permet plus la photosynthèse et donc l’oxygénation de l’eau. L'espèce peut affecter la reproduction des amphibiens en retardant l’éclosion des œufs (Langdon et al., 2004). Le piégeage de la matière organique est important et résulte en un atterrissement accru des étangs envahis (Fried, 2012). Les tapis denses peuvent obstruer les canaux et fossés pouvant causer des risques d'inondation à certains endroits (Sarat et al., 2015 ; Mercier, 2013). Répartitions : Contributions : Nicolas Pipet (IIBSN), France Mercier (CEN-BN) Date de rédaction : 31/10/2017, version 2 |
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