Dreissena polymorphaNom commun : Moule zébrée MODALITÉS DE GESTION De nombreuses méthodes sont testées pour limiter l'expansion de l'espèce aux États-Unis où elle pose d'important problèmes : enlèvement manuel, exposition à la dessication, à des courants électriques, aux ultraviolets, utilisation de biocides, protection antifouling sur les coques des bateaux, anoxie, hypoxie, etc. (GISD, 2017). MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS La capacité de colonisation en forte densité de la Moule zébrée peut entrainer un encrassement important des installations humaines (systèmes de filtration et de pompages, coques des bateaux, quais, bouées, etc). Aux États-Unis, le coût de l’encrassement lié aux Dreissena est estimé à 1 milliard de dollars par an (CABI, 2015). Les populations de D. polymorpha sont responsables d'importantes altérations des écosystèmes : leur consommation importante de plancton entraine une modification de la chaine alimentaire et une compétition avec les espèces indigènes, ainsi qu’une augmentation de la transparence de l’eau qui favorise la prolifération d’algues (Birnbaum, 2011). Elles entraine également une acidification de l’eau et sont les hôtes de plusieurs parasites (DORIS. 2016), dont le ver Bucephalus polymorphus qui cause de grave lésions aux Cyprinidae (Wallet et Lambert 1986). Aux Etats-Unis, la Moule zebrée a entrainé la disparition des moules indigènes du lac Saint-Clair au Michigan (DORIS, 2016) Cette espèce présente une importante capacité bioaccumulatrice, qui permet son utilisation pour mesurer la présence de polluants dans l'eau (Bourgeault, 2010), mais empêche la consommation humaine. Répartitions : Contributions : Florian Lamand, AFB. Date de rédaction : 31/10/2017, version 2. |
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