OFB & UICN France. 2020. Galega officinalis. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.
Noms communs : Sainfoin d’Espagne, Lilas d’Espagne, Rue des chèvres Catégorie : FLORE Famille :Fabaceae Milieu : Berges de cours d’eau, bords des routes, friches, prairies, fossés et talus Origine géographique : Europe méridionale, centrale et orientale, Sud-Ouest de l’Asie Nom anglais : Goat’s rue Auteur : Linné, 1753 Introduction en France : Métropole
MODALITÉS DE GESTION Plusieurs modalités de gestion ont été testées dans l’Est de la France, où l’espèce pose des problèmes de colonisation de prairies et des risques de toxicité pour le bétail. L’EPTB Seine Grands Lacs a mené plusieurs expérimentations dans une prairie en lisière de boisement : arrachage et application de sel, bâchage, arrachage manuel, application de produits phytosanitaires, broyage et tonte. La technique la plus efficace semble l’arrachage manuel de l’intégralité de la plante (racines et parties aériennes). Cette technique s’applique pour les populations de petite taille, et la germination des graines est à surveiller les années suivant les interventions (Amon-Moreau, 2017).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS En France, la partie aérienne fleurie est utilisée dans la médecine traditionnelle européenne et d’outre-mer, notamment pour son action hypoglycémiante et galactogène (favorisant la sécrétion lactée). La plante figure dans la liste A des Plantes Médicinales de la Pharmacopée française (janvier 2020). Une grande incertitude sur le risque toxicologique lié à l’utilisation de l’extrait de Galega officinalis chez la femme allaitante et indirectement chez le nouveau-né, conduit à une réserve majeure de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur la sécurité d’emploi de préparation à base de cette plante (Afssa, 2010).
Le Sainfoin d’Espagne a également été introduit pour la production fourragère et comme plante ornementale (Fried, 2012). Son développement dans les prairies pâturées pose problème car la plante est très toxique pour le bétail : ses racines le sont à tout moment de l’année et les parties aériennes le deviennent à partir de la floraison (Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantique, 2017).
Les impacts sur la végétation indigène sont à préciser (Fried, 2012). Un appauvrissement de la richesse spécifique conduisant à la banalisation de la flore prairiale et de l’entomofaune associée est néanmoins observé par les gestionnaires de ces milieux (Amon-Moreau, 2017).
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