Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Myers, G.S. 1967. Gambusia, the fish destroyer. Australian Zoology 13(2):102.
Courtenay Jr, W. R., & Meffe, G. K. (1989). Small fishes in strange places: a review of introduced poeciliids. Ecology and evolution of livebearing fishes (Poeciliidae)., 319-331.
Espèce inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, en application du règlement européen n°1143/2014
Espèce inscrite sur la liste des Espèces envahissantes en Province Nord de Nouvelle-Calédonie : Article 261-1
GT IBMA. 2016. Gambusia holbrooki. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.
Nom commun : Gambusie
Catégories : FAUNE
Famille : Poeciliidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Sud-Est des États-Unis
Nom anglais : Eastern mosquitofish
Auteur : Girard, 1859
Introduction en France : Métropole et outre-mer
MODALITÉS DE GESTION
Les populations françaises ne font l’objet d’aucune mesure de gestion actuellement.
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
La gambusie a été introduite dans de nombreuses régions du globe pour réguler les populations de moustiques anophèles, vecteurs des agents parasitaires du paludisme (Pascal et al., 2006). Deux espèces ont été introduites sur le territoire (G. holbrooki et G. affinis), d’abord en Corse (1924), puis en France continentale en 1927. G. holbrooki est actuellement présente sur tout le pourtour atlantique jusqu’au nord de la Loire (Keith et al., 2011).
Les études menées sur le régime alimentaire de la Gambusie en France ont montré qu’elle consomme principalement d’octobre à mai des petits crustacés et de juin à septembre, d’insectes aquatiques, à l’exclusion de larves de moustiques (mettant ainsi en évidence l’inefficacité de son introduction pour lutter contre les anophèles…) (Pascal et al., 2006). Son impact sur les écosystèmes français n’est pas documenté actuellement. Des études menées à Hawaï ont montré un déclin d’odonates endémiques (Megalagrion sp.), dans les milieux où la Gambusie avait été introduite et une exclusion de leurs populations, liées à une prédation par la Gambusie (Englund et al., 1999). L’espèce est porteuse du cestode Bothriocephalus acheilognati, originaire de l’est de l’Asie et constitue un réservoir pathogène pour plusieurs espèces de poissons autochtones (Pascal et al., 2006).
L’utilisation des gambusies pour la régulation des larves de moustiques est peu recommandée (Haas et al., 2003). Notamment raison de leur comportement agressif et prédateur, qui affecte négativement les populations de petits poissons par la prédation et la compétition (Myers 1967; Courtenay et Meffe 1989)
Répartitions :
En France
Dans le monde
Contributions :
Date de rédaction : 19/09/2016, version 1.
Mise à jour le 06/07/2020
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