Lemna turionifera


Noms communs : Lenticule à turion, lentille d'eau rouge
Catégorie : FLORE
Famille : Lemnaceae
Milieu : Eaux stagnantes
Origine géographique : Amérique du Nord et du Sud
Nom anglais : Red duckweed
Auteur : Landolt, 1975
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
La récolte manuelle des lentilles d'eau peut-être envisagée sur de petites surfaces mais consistent en des opérations qui doivent être continuellement renouvelées. Le moissonnage peut être réalisé sur les tapis de lentilles, mais aucune action de ce type n’a actuellement été mise en œuvre en France (Muller, 2004). Aux Etats­‐Unis, il a été préconisé de dresser un barrage flottant dans de petits étangs afin de collecter les lentilles, pour limiter ainsi la colonisation en aval des plans d’eau. Les lentilles d’eau ainsi récoltées, peuvent être compostées. Cependant, ces méthodes donnent un effet instantané qui peut durer un temps raisonnable, mais l’enlèvement continu de l’espèce est souvent nécessaire (Invabio.fr).

L’agitation de la surface de l’eau peut réduire les proliférations des lentilles d’eau, tel l’utilisation d’un aérateur, ou sur les canaux, l’augmentation du trafic fluvial (Invabio.fr).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
L'espèce a été introduite en Europe centrale et sa première observation date de 1983 en Allemagne. Elle a été observée en 1992 dans le Nord-Est de la Lorraine. Elle est actuellement présente en Alsace et dans le Nord du pays (Muller, 2004), ainsi qu'en Pays de la Loire en 2013 et en Bretagne en 2008 (INPN, 2015).

Comme toutes les autres espèces de lentille d'eau, la prolifération de la Lentille d'eau rouge peut former des tapis denses à la surface de l'eau, avec un risque de limitation de la pénétration de la lumière et les échanges gazeux dans le milieu. De plus, une nette diminution des taux en oxygène peut ainsi être observée. Ces nuisances restent cependant très localisées en France métropolitaine, car les colonisations concernent généralement des plans d'eau de faibles dimensions ou des réseaux de fossés lors des périodes de stagnation des eaux (Muller 2004).

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 20/05/2016, version 1



Product Description

Invabio.fr
FCEN 

INPN
Observatoire de la biodiversité de Bretagne

BOU M., PIPET N., DUTARTRE A., 2012. Synthèse des études menées de 2006 à 2011 sur les lemnacées dans le Marais poitevin, IUT La Roche sur Yon, IIBSN, Irstea, 91pp.

Dutartre A. et Poulet N. 2015. Déterminer les EEE par leur ADN? Lettre d'information du groupe de travail national invasions biologiques en milieux aquatiques, avril 2015, Onema et UICN France.

Fried G. 2012. Guide des plantes invasives. Belin, Paris, 272 pp.

Muller S. (coord.). 2004. Plantes invasives en France. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. 168 pp.Espèce non réglementée.

CITATION

GT IBMA. 2016. Lemna turionifera. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.

Lemna turionifera – Centre de ressources
UGS Lemna turionifera Catégories ,

Lemna turionifera

Noms communs : Lenticule à turion, lentille d’eau rouge
Catégorie : FLORE
Famille : Lemnaceae
Milieu : Eaux stagnantes
Origine géographique : Amérique du Nord et du Sud
Nom anglais : Red duckweed
Auteur : Landolt, 1975
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
La récolte manuelle des lentilles d’eau peut-être envisagée sur de petites surfaces mais consistent en des opérations qui doivent être continuellement renouvelées. Le moissonnage peut être réalisé sur les tapis de lentilles, mais aucune action de ce type n’a actuellement été mise en œuvre en France (Muller, 2004). Aux Etats­‐Unis, il a été préconisé de dresser un barrage flottant dans de petits étangs afin de collecter les lentilles, pour limiter ainsi la colonisation en aval des plans d’eau. Les lentilles d’eau ainsi récoltées, peuvent être compostées. Cependant, ces méthodes donnent un effet instantané qui peut durer un temps raisonnable, mais l’enlèvement continu de l’espèce est souvent nécessaire (Invabio.fr).

L’agitation de la surface de l’eau peut réduire les proliférations des lentilles d’eau, tel l’utilisation d’un aérateur, ou sur les canaux, l’augmentation du trafic fluvial (Invabio.fr).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
L’espèce a été introduite en Europe centrale et sa première observation date de 1983 en Allemagne. Elle a été observée en 1992 dans le Nord-Est de la Lorraine. Elle est actuellement présente en Alsace et dans le Nord du pays (Muller, 2004), ainsi qu’en Pays de la Loire en 2013 et en Bretagne en 2008 (INPN, 2015).

Comme toutes les autres espèces de lentille d’eau, la prolifération de la Lentille d’eau rouge peut former des tapis denses à la surface de l’eau, avec un risque de limitation de la pénétration de la lumière et les échanges gazeux dans le milieu. De plus, une nette diminution des taux en oxygène peut ainsi être observée. Ces nuisances restent cependant très localisées en France métropolitaine, car les colonisations concernent généralement des plans d’eau de faibles dimensions ou des réseaux de fossés lors des périodes de stagnation des eaux (Muller 2004).

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 20/05/2016, version 1

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