Ressources

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Cook, C. D.K. & Urmi-König, K. 1987. A revision of the genus Limnobium including Hydromystria (Hydrocharitaceae). Aquat. Bot, vol. 17, p. 1-27. https://doi.org/10.1016/0304-3770(83)90015-3

Corro, M., Izuzquiza, Á. & Cirujano, S. 2019. Primera cita de la especie otencialmente invasora Limnobium laevigatum(Humb. & Bonpl. ex Willd.) Heine (Hydrocharitaceae) en la Península Ibérica. BV news Publicaciones Científicas, 8(109), 75-80.

Martinez-Sagarra G, Garcia Murillo P, Devesa JA. 2021. Hydrocharis laevigata (Humb. & Bonpl. Ex Willd.) Byng & Christenh (Hydrocharitaceae), novedad para la flora de Andalucia (España). Acta Botanica Malacitana 46http://doi.org/10.24310/abm.v46i.11403

USDA. 2013. Weed Risk Assessment for Limnobium laevigatum (Humb. & Bonpl. ex Willd.) Heine (Hydrocharitaceae) – South American spongeplant. United States Department of Agriculture. Animal and Plant Health Inspection Service. October 17, 2013. Version 4 : https://www.aphis.usda.gov/plant_health/plant_pest_info/weeds/downloads/wra/Limnobium_laevigatum_WRA.pdf

Villiermet J. & Guillaumeau P. 2022. Première mention française de Limnobium laevigatum. Découverte et gestion sur la commune de Brécé (35). 11 p.

Villiermet J. & Guillaumeau P. 2023. Une nouvelle espèce exotique pour la France : Limnobium laevigatum (Humb. & Bonpl. ex Willd.) Heine (Hydrocharitaceae). Société botanique d’Occitanie. Carnets botaniques : Article n° 122 – 15 janvier 2023 DOI : https://doi.org/10.34971/7FTC-RZ37

Espèce non réglementée.

CITATION

OFB & UICN France. 2022. Limnobium laevigatum. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.

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Limnobium laevigatum

Noms communs : Grenouillette, Petit nénuphar américain
Catégorie : FLORE
Famille : Hydrocharidaceae
Milieu : Eaux stagnantes, mares temporaires, zones humides, plans d’eau, cours d’eau à courant lent
Origine géographique : Amérique du Sud et Amérique centrale
Nom anglais : Sponge plant
Auteur : Humboldt & Bonpland ex Willdenow
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
Suite à la détection d’une population dans l’Ille-et-Vilaine, plusieurs sessions d’arrachage manuel ont été réalisées par des botanistes et des agents de l’EPTB Eaux & Vilaine (Villermet et Guillaumeau, 2022). Les plantes ont été extraites manuellement, à l’aide de filets et d’épuisettes. Les déchets végétaux issus de l’intervention ont été séchés et ramassés par la mairie afin d’être intégrés à une filière de compostage (Singh et Bottner, 2022). Un suivi régulier du site devra être mis en place dès le prochain printemps pour évaluer le succès de l’opération et éventuellement confirmer l’élimination de cette population.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
En Europe, Limnobium laevigatum est signalée comme étant occasionnelle en Belgique, en Hongrie et en Pologne (SI OEPP 2021/114). Présente dans les outremers français (Guadeloupe, Martinique, Guyane), l’espèce a été mentionnée en milieu naturel pour la première fois en métropole sur la commune de Brécé en mai 2022 (Ille-et-Vilaine) (Villermet et Guillaumeau, 2022). Commercialisée dans les jardineries, elle est décrite comme une plante s’adaptant aux températures du sud de la France appréciant les régions aux hivers doux.

Une évaluation du risque américaine (USDA, 2013) a conclu que l’espèce présentait un risque important pour les États-Unis. Dans ce rapport, la morphologie et le cycle biologique général de L. laevigatum étaient comparés à celui de la Jacinthe d’Eau (Eichhornia crassipes), reconnue comme un envahisseur important des plans d’eau. Pouvant se reproduire à la fois sexuellement par graines et végétativement par ramifications, l’espèce présente un potentiel de reproduction élevé, et une forte capacité de dispersion.

En formant de vastes tapis flottants monospécifiques (avec une densité pouvant atteindre 2 500 plantes par m²), l’espèce est susceptible de modifier complètement le fonctionnement d’un plan d’eau colonisé, en bloquant l’accès à la lumière pour les autres organismes présents et en réduisant les teneurs en oxygène des  eaux (Akers, 2010 in CABI, 2019). Dans le rapport de l’USDA, il est suggéré que la formation de ces tapis modifierait de nombreux processus écosystémiques tels que le cycle du carbone et des nutriments.

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :  Benjamin Bottner, EPTB Vilaine

Date de rédaction : 20/12/2022, version 1

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