Idrogea Servizi S.r.l., 2013 ; 2014 & 2015. Azione E.2.1: monitoraggio per la valutazione degli effetti di controllo/eradicazione di Nelumbo nucifera presso la riserva Palude Brabbia (azione C.4B) e di Ludwigia haxapetala presso la ZSP Lago di Varese (azione C.4B). Relazione tecnica non pubblicata. Provincia di Varese, Settore Ecologia ed Energia.
OFB & UICN France. 2021. Nelumbo nucifera. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.
Noms communs : Fève d’Égypte, Lotus d’Orient, Lotus sacré Catégorie : FLORE Famille :Nelumbonaceae Milieu : Eaux de surface continentales Origine géographique : Asie Nom anglais :Oriental lotus, East Indian lotus Auteur : Gaertn, 1788 Introduction en France : Métropole et outre-mer (La Réunion, Guyane, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Guadeloupe et Martinique)
MODALITÉS DE GESTION L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France. En Italie, des protocoles de gestion ont été mis en place par fauchages répétés des feuilles, pour limiter la dispersion de cette espèce qui montre une forte dynamique de colonisation en Lombardie (Brusa, 2018).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS Nelumbo nucifera est mentionnée en France depuis le 19e siècle par l’Abbé Gandoger comme une plante aquatique ornementale prisée des parcs et jardins d’eau. Ce lotus est localement naturalisé en France (anecdotique), dans des mares assez profondes pour rester inondées toute l’année (FloreAlpes). En dehors des jardins botaniques, l’espèce a été retrouvée dans plusieurs plans d’eau situés dans l’Est de la France (Vosges) mais les dates d’introduction ne sont pas connues (Stoecklin et al., 2021). L’intérêt horticole de N. nucifera a fortement contribué à sa dispersion sur une grande partie de la planète.
En Italie, la présence du lotus remplace la végétation indigène sur les lacs de Mantoue, en réduisant la lumière dans les eau. L’espèce tend à occuper les zones d’eau libre peu profondes et colonisent les zones de roselières, ce qui prive les habitats de réserves trophiques nécessaires à diverses espèces d’oiseaux s’y alimentant (Parco del Mincio, 2017).
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