Guédon, G. (Coord.) 2016. Enjeux environnementaux, agricoles et de santé publique : l’exemple des oiseaux et des rongeurs aquatiques. Actes du colloque GEDUVER – Terra botanica – Angers – 28 et 29 mai 2013, FREDON Pays de la Loire Edition : 166 p.
Espèce inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, en application du règlement européen n°1143/2014
Espèce inscrite sur l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.
Détention possible uniquement dans le cadre des mesures transitoires et des mesures dérogatoires au règlement européen :
Tous les animaux doivent être pourvus d’un marquage en permettant la reconnaissance individuelle (arrêté du 08 octobre 2018).
Espèce pouvant faire l’objet de destruction en métropole par l’arrêté du 2 septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse des populations de certaines espèces non indigènes
GT IBMA. 2017. Ondatra zibethicus. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.
Nom Commun : Rat musqué
Catégorie : FAUNE
Famille : Cricetidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Amérique du Nord
Nom anglais : Muskrat
Auteur : Linnaeus, 1766
Introduction en France : Métropole
MODALITÉS DE GESTION
Le Rat musqué est une espèce non-indigènes règlementée que l’on peut chasser en France, dans le cadre de mesures de gestion visant à leur éradication, au contrôle de leur population ou à leur confinement.
Des campagnes de piégeage sont organisées dans plusieurs territoires français, notamment dans le Nord de la France :
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Introduit dans le nord et l’est de la France en 1920 pour l’exploitation de la fourrure, plusieurs populations se forment suite aux échappées des élevages après leur faillite dans les années 30. Depuis 1983, l’espèce est présente sur la quasi-totalité du territoire (Pascal, 2003).
De part sa consommation de végétation aquatique, il diminue les herbiers et impacte la composition des communautés végétales, perturbant également la reproduction de certains oiseaux, poissons et invertébrés (Nummi et al., 2006). Il consomme également une quantité importante de mollusques (Pascal, 2003). Comme le ragondin, par son comportement fouisseur, il dégrade les berges, accélère l’érosion et le colmatage du lit des rivières et ravage les prairies naturelles. Il impacte aussi fortement la succession des espèces végétales dans les milieux aquatiques (Danell, 1996). Le Rat musqué dégrade les berges et en accélère l’érosion, et dégrade les installations humaines (piliers de ponts, digues, etc.). Il est potentiellement porteur de plusieurs maladies présentant un risque pour l’homme, dont la leptospirose (Barrat et al., 2010), la toxoplasmose et l’echinoccocose alvéolaire (Guedon, 2016).
Répartitions :
En France
Dans le monde
Contributions : Gérald Guédon, FREDON Pays de la Loire
Date de rédaction : 29/08/2017, version 2. (Règlementation mise à jour le 28/02/2021)
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
UICN Comité français
259-261 rue de Paris
93100 Montreuil
Office français de la biodiversité
Le Nadar Hall C – 5 Allée Félix Nadar 94300 Vincennes