Orconectes juvenilisNom commun : Écrevisse juvénile MODALITÉS DE GESTION Une synthèse des méthodes de contrôle des populations d'écrevisses invasives a été réalisée par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Poulet, 2014) et présente succinctement les différentes méthodes envisageables (contrôle mécanique, physique, biologique, par biocides et autocides). MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS Cette écrevisse a d’abord été introduite dans deux petits étangs situés à proximité d'un restaurant qui envisageait de commercialiser des écrevisses et de développer localement une "fête de l'écrevisse". Certaines écrevisses auraient ensuite rejoints le Dessoubre, cours d’eau situé à quelques mètres des plans d'eau. Porteuse saine de la peste des écrevisses (aphanomycose), elle représente, comme les autres écrevisses américaines, une menace pour les espèces indigènes (Chucholl et Daudey, 2008). L'espèce est susceptible de rentrer en compétition avec les écrevisses indigènes, en raison de leur cycle biologique plus rapide, une fécondité élevée et une meilleure tolérance à la pollution des cours d'eau (Chucholl et Daudey, 2008). Le caractère invasif de cette espèce n’a toutefois pas été démontré à l’heure actuelle. En effet et depuis sa découverte, la population semble cantonnée au site d’introduction initial (Oieau, 2016). Il semble que la population d'Écrevisse du Pacifique (Pacifastacus leniusculus) qui a colonisé depuis plusieurs années le cours du Dessoubre, et la température du cours d'eau, constituent des facteurs qui permettent de limiter l'extension de cette population (Collas & Lambert, données non publiées). Répartitions : Contributions : Marc Collas, Agence française pour la biodiversité Date de rédaction : 28/09/2017, version 2. |
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