Pterocarya fraxinifolia


Nom commun : Noyer du Caucase
Catégorie : FLORE
Famille : Juglandaceae
Milieu : Ripisylves, berges des cours d'eau
Origine géographique : Caucase - nord de l'Iran
Nom Anglais : Caucasian wingnut
Auteur : (Poiret) Spach, 1834
Introduction en France : métropole

MODALITÉS DE GESTION
Très peu d’informations, en France ou en Europe, sont disponibles concernant la gestion du Noyer du Caucase. A condition d’être testées avant d’être réalisées à grande échelle, quelques méthodes de gestions peuvent toutefois être envisagées (CBN Bailleul, 2016).

L’écorçage consiste à réaliser deux entailles circulaires distantes d’au moins 15 cm autour du tronc et de quelques cm de profondeur, jusqu’à l’aubier (partie de l’arbre, située sous l’écorce). L’écorce située entre les deux entailles est ensuite retirée. La sève élaborée ne circule plus vers les racines, mais les feuilles reçoivent toujours de l’eau : la vie de l’arbre est alors ralentie, l’arbre se dessèche et tombe au bout de 1 à 3 ans (alors qu’une coupe le stresse et engendre en réaction de nombreux rejets). Cette opération est à réaliser aussi bas que possible, à la base du tronc et au début de l’automne. Elle est envisageable uniquement pour les individus d’un certain diamètre (généralement >15 cm), uniquement dans les lieux peu fréquentés afin d’éviter tout accident lié à la chute des arbres (CBN Bailleul, 2016).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Le Noyer du Caucase a été introduit pour la première fois en Europe en 1784 en France où sa présence la plus ancienne est attestée par un individu planté en 1862 dans le square Estienne-d’Orves à Paris où il est encore visible aujourd’hui. C’est plus récemment, à la fin du 20e siècle, que son implantation plus large sur le territoire a été favorisée par le développement commercial de la filière horticole orientée vers le grand public. L’arbre a alors été planté en milieu naturel, notamment en zone humide. Il y a alors révélé un caractère envahissant et forme aujourd’hui des boisements monospécifiques denses pouvant supplanter localement les ripisylves constituées d’essences indigènes (CBN Bailleul, 2016).

La production de juglone, substance allélopathique, est susceptible d’empêcher le développement d’autres espèces au sein des boisements de Noyer du Caucase. Son implantation en ripisylve empêche la végétalisation naturelle des milieux qu’il colonise (CBN Bailleul, 2016).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 27/05/2016, version 1



Product Description

Pas de retour d'expérience de gestion disponible actuellement.CBN Bailleul
Orenva

INPN
DAISIE

Espèce non réglementée.

CITATION

GT IBMA. 2016. Pterocarya fraxinifolia. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.

Pterocarya fraxinifolia – Centre de ressources

Ressources

Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.

Espèce non réglementée.

CITATION

GT IBMA. 2016. Pterocarya fraxinifolia. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.

SKU Pterocarya fraxinifolia Categories ,

Pterocarya fraxinifolia

Nom commun : Noyer du Caucase
Catégorie : FLORE
Famille : Juglandaceae
Milieu : Ripisylves, berges des cours d’eau
Origine géographique : Caucase – nord de l’Iran
Nom Anglais : Caucasian wingnut
Auteur : (Poiret) Spach, 1834
Introduction en France : métropole

MODALITÉS DE GESTION
Très peu d’informations, en France ou en Europe, sont disponibles concernant la gestion du Noyer du Caucase. A condition d’être testées avant d’être réalisées à grande échelle, quelques méthodes de gestions peuvent toutefois être envisagées (CBN Bailleul, 2016).

L’écorçage consiste à réaliser deux entailles circulaires distantes d’au moins 15 cm autour du tronc et de quelques cm de profondeur, jusqu’à l’aubier (partie de l’arbre, située sous l’écorce). L’écorce située entre les deux entailles est ensuite retirée. La sève élaborée ne circule plus vers les racines, mais les feuilles reçoivent toujours de l’eau : la vie de l’arbre est alors ralentie, l’arbre se dessèche et tombe au bout de 1 à 3 ans (alors qu’une coupe le stresse et engendre en réaction de nombreux rejets). Cette opération est à réaliser aussi bas que possible, à la base du tronc et au début de l’automne. Elle est envisageable uniquement pour les individus d’un certain diamètre (généralement >15 cm), uniquement dans les lieux peu fréquentés afin d’éviter tout accident lié à la chute des arbres (CBN Bailleul, 2016).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Le Noyer du Caucase a été introduit pour la première fois en Europe en 1784 en France où sa présence la plus ancienne est attestée par un individu planté en 1862 dans le square Estienne-d’Orves à Paris où il est encore visible aujourd’hui. C’est plus récemment, à la fin du 20e siècle, que son implantation plus large sur le territoire a été favorisée par le développement commercial de la filière horticole orientée vers le grand public. L’arbre a alors été planté en milieu naturel, notamment en zone humide. Il y a alors révélé un caractère envahissant et forme aujourd’hui des boisements monospécifiques denses pouvant supplanter localement les ripisylves constituées d’essences indigènes (CBN Bailleul, 2016).

La production de juglone, substance allélopathique, est susceptible d’empêcher le développement d’autres espèces au sein des boisements de Noyer du Caucase. Son implantation en ripisylve empêche la végétalisation naturelle des milieux qu’il colonise (CBN Bailleul, 2016).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 27/05/2016, version 1

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