Pterocarya fraxinifoliaNom commun : Noyer du Caucase MODALITÉS DE GESTION L’écorçage consiste à réaliser deux entailles circulaires distantes d’au moins 15 cm autour du tronc et de quelques cm de profondeur, jusqu’à l’aubier (partie de l’arbre, située sous l’écorce). L’écorce située entre les deux entailles est ensuite retirée. La sève élaborée ne circule plus vers les racines, mais les feuilles reçoivent toujours de l’eau : la vie de l’arbre est alors ralentie, l’arbre se dessèche et tombe au bout de 1 à 3 ans (alors qu’une coupe le stresse et engendre en réaction de nombreux rejets). Cette opération est à réaliser aussi bas que possible, à la base du tronc et au début de l’automne. Elle est envisageable uniquement pour les individus d’un certain diamètre (généralement >15 cm), uniquement dans les lieux peu fréquentés afin d’éviter tout accident lié à la chute des arbres (CBN Bailleul, 2016). MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS La production de juglone, substance allélopathique, est susceptible d’empêcher le développement d’autres espèces au sein des boisements de Noyer du Caucase. Son implantation en ripisylve empêche la végétalisation naturelle des milieux qu’il colonise (CBN Bailleul, 2016). Contributions : Date de rédaction : 27/05/2016, version 1 |
Product Description |
Pas de retour d'expérience de gestion disponible actuellement.CBN Bailleul Orenva |
Espèce non réglementée.
CITATIONGT IBMA. 2016. Pterocarya fraxinifolia. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema. |