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Rhithropanopeus harrisii

Noms communs : Crabe de boue, Crabe de vase
Catégorie : FAUNE
Famille : Panopeidae
Milieu : Estuaires
Origine géographique : Amérique du Nord
Nom Anglais : North American mud crab
Auteur : Gould, 1841
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
Les eaux de ballast étant le principal vecteur d’introduction du Crabe de boue, la prévention reste le meilleur moyen pour éviter son arrivée. Aucune technique de capture n’a été testée à ce jour. Le contrôle biologique serait envisageable à l’aide d’un endoparasite (Loxothylacus panopaei) qui affecterait significativement les populations de Crabe de boue au stade larvaire, mais reste à développer (Alvarez et al., 1995, in GISD 2017).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Le Crabe de vase a été introduit en Europe via les eaux de ballast, et est signalé depuis 1874 dans le Zuiderzee (Golfe des Pays-Bas) (Noël et Fey, 2017). L’espèce est présente dans la mer du Nord, la Baltique, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la Grande Bretagne, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Bulgarie et la Roumanie (Noël et Fey, 2017). En France, l’espèce a été découverte en 1938 dans l’estuaire de la Loire, puis dans le canal de Caen et dans l’estuaire de l’Orne en 1956 (Noël et Fey, 2017). Ces premières populations seraient en forte régression, mais l’espèce a également été retrouvée en Grande Brière, dans le port du Havre et dans les estuaires de l’Adour et de la Garonne (Noël et Fey, 2017). Elle a plus récemment été découverte sur les côtes françaises méditerranéennes (Noël et Fey, 2017).

Le Crabe de boue est particulièrement présent dans les zones fortement anthropisées (Noël et Fey, 2017). Il pourrait se propager soit à l’occasion de transport d’huîtres dans les zones conchylicoles, soit via les salissures sur les coques des bateaux ou dans leurs ballasts (Noël et Fey, 2017). Ce crabe pourrait être vecteur du syndrome des points blancs (résultats du dépôt anormal de sels de calcium au niveau de l’épiderme cuticulaire) (Noël et Fey, 2017, Payen et Bonami 1979). Très peu d’études ont permis de qualifier et de quantifier ses impacts, mais des effets sont suspectés sur les interactions trophiques et il rentrerait en compétition avec les crabes, écrevisses et poissons benthophages indigènes (Roche et Torchin, 2001). Dans la mer Caspienne, où l’espèce est présente en forte densité, elle est responsable de l’encrassement des tuyaux d’alimentation en eau et provoque des pertes économiques pour les pêcheurs (consommation des poissons dans les filets de pêche) (Zaitsev et Öztürk 2001, in GISD 2017) .

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 31/07/2017, version 1

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