CITATION

GT IBMA. 2016. Salpichroa origanifolia. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.

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Salpichroa origanifolia

Nom commun : Muguet des pampas
Catégorie : FLORE
Famille : Solanaceae
Milieu : Berges des cours d’eau
Origine géographique : Amérique du Sud (Argentine, Paraguay)
Nom Anglais : Cock’s eggs
Auteur : (Lam.) Baill., 1888
Introduction en France : métropole

MODALITÉS DE GESTION
L’arrachage manuel de la plante est réalisable. Un arrachage réalisé par des étudiants du Master Pro « Gestion des catastrophes et des risques naturels » (Université de Montpellier 3) en collaboration avec l’EID Méditerranée, a eu lieu en décembre 2012 sur une plage de Portiragnes (Hérault). Les interventions avaient pour objectif de diminuer l’emprise au sol du Muguet de la pampa qui s’est fortement développée sur un secteur dunaire formant un tapis dense monospécifique qui menace la végétation autochtone (IBMA, 2014).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Cette espèce a été introduite pour l’ornement dans diverses régions du monde au climat doux. Selon la base de données européenne DAISIE, elle est établie aux Açores, en Grande Bretagne, en Irlande, en Italie, en Sicile, à Madère et au Portugal. En métropole, généralement échappée de jardins, elle se rencontre sur le littoral, Corse incluse, en Méditerranée et Atlantique depuis l’Aquitaine jusqu’au Cotentin (IBMA, 2014).

Les tiges de cette plante vivace pouvant atteindre 2 mètres de hauteur sont souvent rampantes. Elles peuvent constituer des peuplements étendus et très denses, éliminant toute autre végétation, quelquefois en situation de lisières, dans des biotopes divers tels que friches urbaines, talus routiers, maquis littoraux, arrière-dunes, falaises et rochers, haies, bords de cours d’eau. Elles peuvent également grimper dans les arbres. La plante est sensible au froid, qui provoque une destruction des tiges, mais elle se développe de nouveau à partir des racines.

Signalée comme “localement envahissante” et “en extension” dans l’ouvrage de Guillaume Fried, elle a déjà fait l’objet d’évaluations en termes de risque invasif. Elle est incluse depuis 2009 dans la « liste grise » des espèces exotiques présumées envahissantes en France méditerranéenne continentale établie par le Conservatoire Botanique méditerranéen de Porquerolles. Par ailleurs, absente de la liste 2011 des plantes vasculaires invasives des Pays de la Loire, elle y a été ajoutée dans la version 2012 avec un statut AS6, c’est-à-dire “à surveiller. Non invasive (sans risque à priori pour les milieux naturels)” (IBMA, 2014).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 01/06/2016, version 1

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