Solanum viarum


Noms communs : Solanum viarum
Catégorie : FLORE
Famille : Solanaceae
Milieu : Berges, milieux agricoles
Origine géographique : Amérique du Sud
Nom anglais : Tropical soda apple
Auteur : Dunal, 1852
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France.

Des travaux ont mené en Floride pour de gérer cette espèce envahissante (Sellers et al., 2019). Pour des populations réduites, un contrôle mécanique par arrachage et l’incinération de la totalité des plantes, dont les fruits, avec une élimination des racines, peut être efficace mais pour des populations importantes fauchages successifs et/ou applications d’herbicides sembleraient les seules techniques applicables. Des gants sont nécessaires lors de la manipulation des plantes coupées. Pour être efficaces, tous les traitements doivent être réalisés avant la fructification.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS

L'espèce a été découverte en 2019, à proximité de la réserve naturelle régionale des Gorges du Gardon (Gard). Cette station serait présente au moins depuis 2016 (Christians & Maglio, 2020).

Dans les sites colonisés, Solanum viarum peut développer des herbiers monospécifiques éliminant la flore indigène. Sa colonisation en zones forestières peut même créer des dommages au sous-étage en affectant la germination et l’établissement des plantes indigènes. Ses épines foliaires acérées peuvent également limiter le pâturage et les déplacements de la faune (CABI, 2019).

La plante est toxique comme pour la plupart des espèces de la famille des solanacées, et ses fruits ne font pas l’objet d’une consommation humaine. Le feuillage est inappétent (“unpalatable“) pour les bovins (Medal et al., 2012). Elle a également provoqué un empoisonnement par des atteintes neurologiques de chèvres en Floride (Porter et al., 2003).

Son potentiel reproductif élevé (jusqu’à 50 000 graines par individu), sa croissance rapide et ses importantes capacités de colonisation en font donc une EEE aux impacts tout à fait notables dans les zones colonisées.

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions : Alain Dutartre, Jean-François Christians et Mattia Maglio, botanistes

Date de rédaction : 16/12/2020, version 1



Product Description

Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellementSolanum viarum, une nouvelle espèce pour la métropole (Dutartre, 2020)

CABI

Fiches du Centre d’archives des plantes aquatiques et envahissantes Université de Floride, Institut des sciences de l’alimentation et de l’agriculture :

Christians J.F., Maglio M. 2020. Solanum viarum Dunal (Solanaceae) dans le département du Gard (France) : une espèce exotique nouvelle pour la flore de France continentale. Bulletin de la Société Linnéenne de Lyon. Tome 89, Fascicule 7-8, 196-204. https://www.linneenne-lyon.org/spip3/spip.php?rubrique23

Medal, J., Overholt, W., Charudattan, R., Mullahey, J., Gaskalla, R., Diaz, R. et Cuda, J. 2012. Tropical Soda Apple Management Plan. First Edition. University of Florida-IFAS. Gainesville, Florida, USA Florida Department of Agriculture and Consumer Services-DPI 

Porter, M. B., MacKay, R. J., Uhl, E., Platt, S. R., & Lahunta, A. D. 2003. Neurologic disease putatively associated with ingestion of Solanum viarum in goats. Journal of the American Veterinary Medical Association, 223(4), 501-504.

Sellers, B., Ferrell, J., Mullahey, J. J., & Hogue, P. 2009. Tropical soda apple: biology, ecology and management of a noxious weed in Florida. EDIS, 2009(2).

Espèce non réglementée.

CITATION

OFB & UICN France. 2020. Solanum viarum. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.

Solanum viarum – Centre de ressources

Ressources

Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement

CABI

Fiches du Centre d’archives des plantes aquatiques et envahissantes Université de Floride, Institut des sciences de l’alimentation et de l’agriculture :

Espèce non réglementée.

CITATION

OFB & UICN France. 2020. Solanum viarum. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.

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Solanum viarum

Noms communs : Solanum viarum
Catégorie : FLORE
Famille : Solanaceae
Milieu : Berges, milieux agricoles
Origine géographique : Amérique du Sud
Nom anglais : Tropical soda apple
Auteur : Dunal, 1852
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France.

Des travaux ont mené en Floride pour de gérer cette espèce envahissante (Sellers et al., 2019). Pour des populations réduites, un contrôle mécanique par arrachage et l’incinération de la totalité des plantes, dont les fruits, avec une élimination des racines, peut être efficace mais pour des populations importantes fauchages successifs et/ou applications d’herbicides sembleraient les seules techniques applicables. Des gants sont nécessaires lors de la manipulation des plantes coupées. Pour être efficaces, tous les traitements doivent être réalisés avant la fructification.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS

L’espèce a été découverte en 2019, à proximité de la réserve naturelle régionale des Gorges du Gardon (Gard). Cette station serait présente au moins depuis 2016 (Christians & Maglio, 2020).

Dans les sites colonisés, Solanum viarum peut développer des herbiers monospécifiques éliminant la flore indigène. Sa colonisation en zones forestières peut même créer des dommages au sous-étage en affectant la germination et l’établissement des plantes indigènes. Ses épines foliaires acérées peuvent également limiter le pâturage et les déplacements de la faune (CABI, 2019).

La plante est toxique comme pour la plupart des espèces de la famille des solanacées, et ses fruits ne font pas l’objet d’une consommation humaine. Le feuillage est inappétent (“unpalatable“) pour les bovins (Medal et al., 2012). Elle a également provoqué un empoisonnement par des atteintes neurologiques de chèvres en Floride (Porter et al., 2003).

Son potentiel reproductif élevé (jusqu’à 50 000 graines par individu), sa croissance rapide et ses importantes capacités de colonisation en font donc une EEE aux impacts tout à fait notables dans les zones colonisées.

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions : Alain Dutartre, Jean-François Christians et Mattia Maglio, botanistes

Date de rédaction : 16/12/2020, version 1

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