Triadica sebiferaNom commun : Arbre à suif MODALITÉS DE GESTION Le cerclage peut être utilisé pour de petits peuplements mais n'est pas approprié pour les grandes populations en raison de l'effort nécessaire pour appliquer des traitements de suivi pour contrôler la repousse (SE-EPPC, 2003). Des traitements de suivi peuvent être nécessaires pendant de nombreuses années, jusqu'à l'épuisement des racines. Le pâturage ne peut pas être envisagé pour contrôler T. sebiferum en raison de la toxicité du feuillage pour les bovins (Rice, 1998). L'indondation des parcelles colonisées ne fonctionne pas non plus, les plantules de T. Sebiferum survivant à l'immersion dans l'eau douce ou saumâtre (jusqu'à 50 % de salinité) (Rice, 1998). MODALITÉS D'INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS En Europe, l’espèce est considérée comme absente en milieu naturel mais on retrouve des mentions de plantations historiques et d’introductions dans les jardins du sud de la France depuis le 19ème siècle (Société nationale d'horticulture de France, 1832). Largement utilisé dans la médecine chinoise, l’Arbre à suif a tendance à devenir envahissant dans les milieux où celui-ci a été introduit. Aux États-Unis, T. sebifera provoque une modification du cortège végétal indigène. L’espèce forme des peuplements dominants qui peuvent transformer des milieux prairial en habitat à fourrés ligneux en 10 ans (EPPO, 2018b). Une altération de la qualité de l’eau est constatée dans les milieux envahis par l’espèce (Leonard, 2008). Les larves d'amphibiens peuvent être affectées négativement lors de la décomposition de la litière des feuilles de T. sebifera en automne (Cotten et al., 2012). Le feuillage de l’arbre à suif est toxique pour le bétail et sa sève peut être irritante pour la peau ou diarrhéique (Rice, 1998). Répartitions : Contributions : Cyril Cottaz (CBN méditerranéen de Porquerolles) Date de rédaction : 24/03/2020, version 1 (mise à jour réglementaire et liens 22/02/2021) |
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