Ressources

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Vieira L.M., Jones M.S., Taylor P.D. 2014. The identity of the invasive fouling bryozoan Watersipora subtorquata (d’Orbigny) and some other congeneric species. Zootaxa 3857: 151–182.

McLachlan R.N. 2017. The larval morphology and the effects of sound frequencies on the settlement behaviour of the biofouling Bryozoan: Watersipora subatra. Master degree thesis, the Victoria University of Wellington, p. 87.

Bishop J.D.D., Yunnie A.L.E., Baxter E.J., Wood C.A. 2017. Guide to the early post-settlement stages of fouling marine invertebrates in Britain (Version 2). Occasional Publications. Marine Biological Association of the United Kingdom 29: 50 pp.

ANDRÉ Frédéric, LIMOUZIN Hervé in : DORIS, 02/02/2021 : Watersipora subatra (Ortmann, 1890), https://doris.ffessm.fr/ref/specie/2003

d’Hondt J.L. 1984. Un nouvel immigrant dans le bassin d’Arcachon, Watersipora aterrima (Ortmann, 1890) (Bryozoaire Cheilostome). 109e Congrès national des Sociétés savantes, Dijon, 1984, Sciences, 2: 237-245.

Ferrario J., d’Hondt J.L., Marchini A., Occhipinti-Ambrogi A. 2015. From the Pacific Ocean to the Mediterranean Sea: Watersipora arcuata, a new non-indigenous bryozoan in Europe. Marine Biology Research 11: 909-919.

Piola R.F., Johnston E.L. 2006. Differential resistance to extended copper exposure in four introduced bryozoans. Marine Ecology Progress Series 311: 103-114.

McKenzie L.A., Brooks R. Johnston E.L. 2011. Heritable pollution tolerance in a marine invader. Environmental Research 111: 926-932.

McKenzie L.A., Johnston E.L., Brooks R. 2012. Using clones and copper to resolve the genetic architecture of metal tolerance in a marine invader. Ecology and Evolution 2: 1319-1329.

Espèce non réglementée.

CITATION

OFB & UICN France. 2021. Watersipora subatra. Base d’information sur les espèces exotiques envahissantes. Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes. UICN France et Office français de la biodiversité.

UGS Watersipora subatra Catégories , , , Étiquette

Watersipora subatra

Noms communs : Bryozoaire orange vif à points noirs
Catégorie : FAUNE
Famille : Watersiporidae
Milieu : Substrat entre le bas de l’estran et 30 m de profondeur
Origine géographique : région Indo-Pacifique
Nom anglais : Red-rust bryozoan
Auteur : Ortmann, 1890
Introduction en France : Métropole

MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
En Atlantique nord-est, Watersipora subatra est présente en Angleterre, Irlande et en France (McLachlan, 2017). Ce bryozoaire a été observé pour la première fois en France entre 1968 et 1973 au Cap-Ferret (Gironde) dans le bassin d’Arcachon (Bishop et al., 2017). Jusqu’en 2014, la position systématique, la distribution exacte dans le Golfe de Gascogne, la date de première observation ainsi que le nom lui-même étaient incertains (André et Limouzin, 2021). Les espèces du genre Watersipora ont été révisées par Vieira et al. (2014). Cette révision du genre permit de déterminer que les colonies observées à Arcachon et en Bretagne appartiennent bien à l’espèce W. subatra et non aux espèces W. aterrima et W. subtorquata (McLachlan, 2017).

Les voies d’introduction de l’espèce sont diverses. En France, W. subatra aurait été introduite via le commerce d’huitres creuses Magallana gigas tandis qu’en Allemagne, ce serait par l’intermédiaire d’algues flottantes (Ferrario et al., 2015). En Nouvelle Zélande, Australie et Californie, W. subatra serait arrivée par les salissures de coques des bateaux (McLachlan, 2017).

En 1999, seulement quelques colonies de W. subatra sont décrites sur l’estran de St-Jacut-de-la-mer (Côtes d’Armor). Six ans plus tard, c’est l’espèce qui domine le plus l’estran de cette commune (McLachlan, 2017). Au niveau économique, W. subatra peut avoir des conséquences pour l’homme, notamment parce qu’en se développant sur la peinture anti-fouling des bateaux, il entraine l’inefficacité de cette dernière, ce qui peut affecter négativement la vitesse des bateaux (Piola et Johnston, 2006). La capacité à tolérer voire même à être favorisé par les pollutions au cuivre apporte un avantage compétitif à W. subatra dans les habitats pollués (McKenzie et al., 2011 et 2012).

Répartitions :
En France
Dans le monde

Contributions :  Cette fiche a été réalisée en collaboration avec l’UMS PatriNat dans le cadre de la Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin – Anne Lizé, relecture par Cécile Massé (UMS PatriNat)

Date de rédaction : 08/04/2021, version 1

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