L’espèce apparait sur la liste des espèces considérées comme dangereuses sur l’annexe 3 de l’arrêté du 10 aout 2004, sa détention n’est autorisée qu’au sein d’établissements d’élevage ou de présentation au public d’espèces non domestiques.
CITATION
GT IBMA. 2017. Chelydra serpentina. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.
Noms communs : Tortue hargneuse, Tortue serpentine Catégorie : FAUNE Famille :Chelydridae Milieu : Eau douce Origine géographique : Amérique du Nord Nom anglais : Common snapping turtle Auteur : Linné, 1758 Introduction en France : Métropole et La Réunion
MODALITÉS DE GESTION L’espèce ne fait pas actuellement l’objet de mesures de gestion.
Compte tenu du potentiel invasif de l’espèce, Maucarré (2016) préconise, par mesure de prévention, la capture des individus via l’utilisation de pièges (nasses, cages-pièges), tels qu’utilisés pour la capture de tortues de Floride, ou le tir par arme à feu.
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS La Tortue serpentine a été commercialisée en France suite à l’interdiction de l’importation de la Tortue de Floride (Trachemys scripta elegans) en Europe en 1997. Comme la Tortue de Floride, des propriétaires se sont débarrassés de leurs animaux en les relâchant dans la nature. En 2013, Kopecky et al. ont estimé le risque de l’établissement de l’espèce en France comme étant “sérieux”, compte tenu de la correspondance climatique avec son aire d’origine, sa capacité à s’établir et sa fréquence d’importation.
Suite à une enquête nationale réalisée en 2016, la présence de l’espèce a été relevée dans 29 départements métropolitains, ainsi que sur l’île de la Réunion (Maucarré, 2016). Plusieurs points de reproduction ont été observés : Salaunes-en-Gironde (33), où la population est dénombrée à 22 individus, Ramonville-Saint-Agne (31) où l’on compte une dizaine d’individus et à Beaucaire (30) où 8 individus ont été observés.
L’espèce pourrait contribuer à la dispersion d’agents pathogènes dans le milieu (salmonellose, champignon Aphanomyces astaci responsable de la peste des écrevisses). Vorace et agressive, elle pourrait entrer en compétition avec la faune locale, en particulier avec la Cistude d’Europe (Emys orbicularis), espèce autochtone protégée (Maucarré, 2016).
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