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Espèce inscrite sur la liste des organismes nuisibles dont l’introduction est interdite en Nouvelle-Calédonie : Article 1
CITATION
GT IBMA. 2016. Xanthium strumarium. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.
Xanthium strumarium
Nom commun : Lampourde glouteron
Catégorie: FLORE
Famille : Asteraceae
Milieu : Berges caillouteuses des cours d’eau, plages et arrières plages
Origine géographique : Europe – Afrique du Nord – ouest de l’Asie
Nom Anglais : Rough cocklebur
Auteur : Linné, 1753
Introduction en France : métropole et outre-mer
MODALITÉS DE GESTION
La fauche précoce peut être envisagée pour contrôler les populations de Xanthium spp. Ces espèces se reproduisant uniquement par voie sexuée, la suppression des graines pendant au moins 3 ans peut donner de bons résultats. Les pieds individuels peuvent être facilement arrachés après la floraison, il convient d’incinérer les plantes pour s’assurer que les graines sont bien détruites (CABI, 2015).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Considérée comme indigène en France, naturalisée depuis longtemps (Fried, 2012; INPN). Elle est considérée comme exotique envahissante en en Nouvelle-Calédonie. La lampourde glouteron entre en concurrence avec des cultures agricoles telles que le soja, le maïs et le coton, conduisant à un rendement considérablement réduit (Stoller et al., 1987). Les fruits, munis de nombreuses épines, s’accrochent facilement au pelage des animaux et sont ainsi dispersés très facilement. Les graines et fruits sont toxiques et contiennent de l’hydroquinone.
Répartitions :
En France
En Europe
Contributions :
Date de rédaction : 24/05/2016, version 1