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Prise en compte de l’impact des espèces végétales exotiques envahissantes dans les évaluations de la Liste rouge des écosystèmes

Le Comité français de l’UICN, l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) ont publié fin septembre, un second volume de la Liste rouge des écosystèmes côtiers méditerranéens, dédié aux côtes rocheuses et aux rivages de galets et graviers. Mobilisant de nombreux experts, cette évaluation révèle que deux tiers de ces écosystèmes sont menacés ou quasi-menacés du fait de l’urbanisation du littoral, de la surfréquentation ou encore de la progression d’espèces végétales exotiques envahissantes.

La Liste rouge des écosystèmes : quel est cet outil ?

Alors que l’intégrité écologique est à l’agenda international depuis 40 ans, il est essentiel de disposer des outils pour évaluer l’atteinte de cet objectif. Développée dans l’optique de fournir un standard global, la Liste rouge des écosystèmes est une méthode d’évaluation du risque de perte de biodiversité à l’échelle des écosystèmes (Bland et al., 2015). En examinant 5 critères correspondant à différents types de symptômes de déclin des écosystèmes, que ceux-ci relèvent de la distribution spatiale de l’écosystème ou de son fonctionnement, cette méthode d’évaluation attribue à chaque écosystème évalué une catégorie de risque d’effondrement (Figure 1). Ce risque d’effondrement correspond à la probabilité de perdre un écosystème sur une période de 50 ans (passée, future ou comprenant le présent), soit par réduction de son étendue, soit par la perte de ses caractéristiques et processus qui constituent son identité. Évaluer ce risque équivaut donc à poser les questions suivantes pour un écosystème : Quels sont les facteurs de déclin ? L’écosystème suit-il une trajectoire de déclin ? Si oui, laquelle et à quelle vitesse ?

 

Figure 1. Les cinq critères d’évaluation du risque d’effondrement des écosystèmes (gauche) et les catégories de risque pouvant être attribuées à chaque écosystème à l’issue de son évaluation (droite) selon la méthode d’évaluation de la Liste rouge des écosystèmes de l’UICN.

Ainsi, les résultats de ces évaluations permettent d’identifier les écosystèmes menacés et les dynamiques de dégradation pour alerter mais aussi pour faciliter le développement de stratégies de conservation et de restauration. Dans le contexte européen, ils sont complémentaires, par le type d’information véhiculé et l’approche dont ils sont issus, aux évaluations de l’état de conservation des habitats d’intérêt communautaire définis dans la directive « habitat-faune-flore » (92/43/CEE).

Les évaluations produites dans le cadre de la Liste rouge des écosystèmes sont basées sur une synthèse des connaissances et des données disponibles, et élaborées avec des experts. Elles peuvent faire état d’un manque de données (catégorie « DD » pour « données insuffisantes ») et ont vocation à être révisées au fil de l’amélioration de l’état des connaissances et afin d’améliorer la fiabilité des résultats.

En France, les évaluations produites dans le cadre de la Liste rouge des écosystèmes sont le fruit d’une démarche collégiale et partenariale. Elles sont pilotées par le Comité français de l’UICN et PatriNat (OFB, MNHN, CNRS) avec la mobilisation d’experts des écosystèmes qui apportent leurs connaissances et garantissent la qualité des résultats. Les résultats sont publics et diffusés dans le cadre de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

 

Le contexte de l’étude : les côtes rocheuses du littoral méditerranéen

Les écosystèmes des rivages rocheux méditerranéens sont caractérisés par des contraintes écologiques fortes. À l’interface entre terre et mer, ces milieux d’apparence très minérale sont exposés à la salinité portée par les embruns marins, et le vent accentue la sécheresse estivale caractéristique du climat méditerranéen de ce littoral. À quoi ressemblent les écosystèmes de ces rivages rocheux ? Prenons l’exemple de deux d’entre eux, emblématiques des conditions contraignantes qui caractérisent le littoral méditerranéen : les « falaises et rivages rocheux », et les « garrigues et phryganes » :

  • Au plus près de la mer, sur les falaises ou les rivages aux reliefs plus doux, des communautés végétales aérohalines (qui veut dire exposées aux embruns marins, et représentées par Crithmum maritimum, Limonium spp.) se développent dans les fissures rocheuses. Cet écosystème accueille la reproduction d’une partie de l’avifaune marine et rupestre des bords de mer.
  • Plus à l’abri des embruns et sur des sols plus développés, les rivages rocheux méditerranéens présentent des garrigues primaires et des phryganes, bien identifiables par le port buissonnant des espèces végétales (Euphorbia pithyusa, Helichrysum spp., Thymelaea spp., Astragalus spp.) qui les constituent. L’entomofaune y est plus présente, contribuant notamment à la pollinisation, et constituant une source de nourriture pour une herpétofaune favorisée dans ce milieu ouvert.

Ces deux écosystèmes font partie de la palette de diversité biologique constitutive du point chaud de biodiversité qu’est le bassin méditerranéen. À ce titre, ils sont exposés à un mélange de menaces à l’origine du déclin de l’intégrité écologiques de ces espaces. L’urbanisation et l’artificialisation du littoral sont les plus emblématiques : de ces processus découlent une multitude de facteurs de dégradations des écosystèmes naturels comme les pollutions, la fréquentation humaine, et l’introduction d’espèces exotiques qui peuvent présenter localement des dynamiques envahissantes.

Par exemple, les écosystèmes des côtes rocheuses méditerranéennes sont impactés par des espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE) telles que les griffes de sorcière (Carpobrotus spp.) et le figuier de barbarie (Opuntia spp.). En raison du fort dynamisme de ces espèces, leur distribution s’étend de plus en plus et ces exotiques se substituent progressivement à la végétation indigène, perturbant le fonctionnement de l’écosystème. Les perturbations sont variées : compétition pour l’espace et les ressources minérales du sol, pour les pollinisateurs et les disperseurs de graines, mais aussi modification du fonctionnement du sol. Sur les îles et îlots, espaces refuges d’une biodiversité particulièrement sensible, leur installation peut être facilitée par des mammifères introduits (ex. Rattus rattus) qui bénéficient en retour de cette ressource et induisent des dégâts sur d’autres taxons. Ces boucles de rétroactions positives entre taxons exotiques envahissants sont des facteurs de dégradation significatifs des écosystèmes. Les sites où la végétation indigène est remplacée par une strate monospécifique de Carpobrotus spp. ou d’Opuntia spp. constituent des exemples d’états effondrés d’écosystèmes de ces rivages rocheux, ayant largement dépassé le seuil au-delà duquel ces écosystèmes sont en capacité de maintenir leur biote indigène caractéristique.

Du fait du fort dynamisme d’EVEE sur le littoral méditerranéen français, les falaises et rivages rocheux mais aussi les garrigues et phryganes ont été classées « quasi-menacées » lors de cet exercice d’évaluation de la Liste rouge des écosystèmes.

Évaluation des impacts des EVEE

À ce jour, à l’exception de quelques sites, il n’existe pas de suivis temporels généralisés sur l’ensemble du territoire pour rendre compte de la dynamique de dégradation des écosystèmes du littoral méditerranéen les plus sensibles aux impacts des espèces exotiques envahissantes. Néanmoins, pour les espèces végétales sauvages, les données d’occurrence centralisées et diffusées par les Conservatoires botaniques nationaux (CBN) sur leurs territoires d’agrément représentent la principale source d’information. Ces données, dont chaque unité correspond à l’observation (protocolée ou opportuniste) d’une espèce végétale, sont datées, géoréférencées et validées par les experts naturalistes de ces structures, avant d’être partagée plus largement via le SINP (Système d’information de l’inventaire du patrimoine naturel). Elles peuvent donc renseigner sur la distribution spatiale connue à une période donnée des taxons végétaux.

Ces données n’étant pas produites dans le cadre d’un suivi protocolé destiné à couvrir l’ensemble du territoire, leur analyse présente cependant un certain nombre de limites (variabilité de la pression d’échantillonnage, biais observateur) qui appellent à la vigilance lors de leur interprétation. En prenant en compte ces limites, ces données ont été mobilisées pour évaluer le critère D (perturbation des processus et interactions biologiques) de la Liste rouge des écosystèmes en s’appuyant sur l’expertise des référents régionaux des CBN méditerranéen de Porquerolles et de Corse (Cyril Cottaz et Yohan Petit) :

  • L’évaluation de ce critère s’est basée sur l’évolution de la distribution d’une sélection d’espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE)
    • qualifiées de “majeures” ou “émergentes” car présentant un fort recouvrement dans les territoires concernés par le périmètre de l’évaluation d’après les stratégies régionales relatives aux EVEE (Terrin et al., 2014; Petit & Hugot, 2019; Cottaz et al., 2021) : au moins 50%, un niveau de dégradation considéré irréversible pour l’écosystème si aucune opération de restauration n’est mise en œuvre ;
    • Adaptées aux écosystèmes évalués dans cette Liste rouge des écosystèmes.
  • Les données de présence ont été standardisées selon un maillage kilométrique, et agrégées sur des périodes de 20 ans (1951-1971 et 2001-2021), durée à partir de laquelle on peut estimer qu’un bon niveau de connaissance est atteint pour une zone donnée.
Figure 2. Liste des espèces végétales exotiques selon leur statut (EVEE : envahissante ; EVEpotE : potentiellement envahissante) et leur catégorie pour les différentes zones biogéographiques où se situent les écosystèmes évalués dans ce chapitre. Ici, le statut correspond à la catégorie la plus sévère dans les trois zones biogéographiques retenues.

La sélection d’EVEE “majeures” ou “émergentes” a permis de baser l’évaluation du critère D sur l’évolution temporelle de l’étendue des écosystèmes potentiellement concernée par les impacts induits par leur dynamique localement envahissante. En d’autres termes, un écosystème est considéré avoir atteint un état « effondré », induit par les impacts des EVEE, si la totalité de sa distribution est concernée par leur présence. Cette approche n’a cependant été appliquée qu’aux écosystèmes identifiés comme les plus exposés aux impacts des EVEE en raison de leurs caractéristiques (végétation ouverte, sol nu, espaces dont la fréquentation favorise l’arrivée et la dispersion de propagules). D’autres, comme les maquis bas du littoral, présentant une végétation très dense, résistent mieux au caractère envahissant de ces mêmes taxons.

Les incertitudes sur la distribution spatiale de l’écosystème et sur le niveau d’implantation des EVEE retenues ont été prises en compte pour apprécier la variabilité des conclusions pour l’évaluation de ce critère. Du fait de cette incertitude, la sévérité relative du déclin induit par la progression des EVEE “majeures” et “émergentes”, à impacts dans les écosystèmes étudiés, dans le périmètre de l’évaluation varie autour du seuil au-delà duquel un l’écosystème peut être considéré menacé (première catégorie : « vulnérable »). C’est l’incertitude et les limites des données qui ont conduit à une interprétation prudente des données en retenant la catégorie « quasi-menacé » pour les falaises et rivages rocheux et les garrigues et phryganes de ce littoral.

En procédant ainsi, cet exercice d’évaluation mobilisant les données opportunistes gérées et diffusées par les CBN a permis de proposer une conclusion finale en se basant sur le dire d’experts. Il rappelle néanmoins le besoin de connaître et de suivre la dynamique spatiale et temporelle des taxons exotiques sur les territoires où ils sont présents, l’interprétation des seules données opportunistes restant fragile à cet égard.

Accompagner la restauration des milieux

Face aux perturbations liées à la présence d’espèces exotiques envahissantes, plusieurs îlots méditerranéens font déjà l’objet de programmes de restauration écologique, destinés à éliminer les espèces exotiques envahissantes déjà présentes. Le programme décennal de restauration écologique conduite sur l’île de Bagaud (archipel des îles d’Hyères, Parc national de Port-Cros) depuis plus de 10 ans illustre l’ambition nécessaire pour mettre en œuvre des actions de gestion efficaces, mais aussi le besoin de limiter au possible l’introduction et la propagation de ces espèces.

Sur les îles du Var, la présence des griffes de sorcière (Carpobrotus edulis et C. acinaciformis) est relativement ancienne, puisque dès 1908, les botanistes Abel Albert et Emile Jahandiez signalent dans leur catalogue que les griffes de sorcière « sont naturalisées abondamment surtout autour des vieilles batteries, aux îles d’Hyères, au Grand Ribaud, à Giens et aux Pesquiers ». Leur introduction, datée du XIXème siècle, visait à fixer les talus et déblais issus des travaux de fortifications, en plus de présenter un intérêt ornemental (Médail, 1999 dans Aboucaya, 2013).

Particulièrement vulnérables, les communautés écologiques insulaires constituent bien souvent des zones à fort enjeux de conservation en raison d’un endémisme important. Dans les écosystèmes littoraux méditerranéens, les griffes de sorcière représentent une menace forte pour des espèces rares et menacées, telle que le Statice nain Limonium pseudominutum, une plante vivace endémique en métropole et protégée sur l’ensemble du territoire, dont quelques populations sont présentes sur les îles d’Hyères.

Limonium pseudominutum © Alix Sauve

Pour favoriser le retour de la végétation indigène, l’arrachage manuel des griffes de sorcière permet de réduire leur présence et de limiter leur développement sur les îles méditerranéennes.

Plusieurs campagnes d’arrachage sont réalisées par les équipes du Parc national, parfois accompagnés par des bénévoles. Si cette méthode est facilement réalisable en zone accessible, la réalité du terrain est toute autre, avec plusieurs populations sur des pentes rocheuses, en zone accidentée. L’arrachage acrobatique en falaise demande alors des ressources supplémentaires et fait intervenir des agents spécialement formés à l’arrachage en rappel ainsi que du matériel d’encordage pour leur permettre de travailler en toute sécurité.

Les plantes sont arrachées et roulées sous forme d’andains, en évitant que les racines puissent retoucher le sol. Sur les îles, l’arrachage est réalisé durant l’été et les andains sont laissés sur place afin que les rémanents s’assèchent naturellement et puissent se dégrader d’eux-mêmes. En raison de la difficulté d’accès du site, cette manière de procéder permet d’éviter des coûts conséquents de transport et de traitement, mais aussi d’éviter un piétinement trop important du milieu, ainsi qu’une dissémination involontaire de graines.

Zone escarpée sur laquelle il n’est pas possible de procéder à l’arrachage sans équipement © Léo Cantiran

Exemple d’intervention d’arrachage encordé à la Gabinière © Parc national de Port-Cros

Laissé sur place, le matériel végétal arraché sert de rempart contre l’érosion dans les zones périphériques de l’opération, permettant ainsi de retenir la couche superficielle du sol et faciliter la recolonisation par la banque de graines (Aboucaya, 2013). C’est pourquoi, des arrachages progressifs peuvent parfois être réalisés pour laisser le temps aux espèces indigènes de se développer et limiter le phénomène d’érosion.

L’aspect visuel de ces opérations peut parfois inquiéter ou paraître inesthétique pour les riverains qui vivent sur le continent, et certaines campagnes procèdent alors par étape pour ne pas dénuder d’un coup les îlots. Si les promeneurs s’alarment de la disparition de ces prairies roses de griffes en fleur emblématiques, remplacées par des amas brunâtres liées à la décomposition de la matière végétale, le temps de cicatrisation de la couverture végétale est relativement court comme en témoignent les résultats du programme décennal de l’île de Bagaud (Cottaz et al., 2020). La végétation indigène recolonise les secteurs mis à nu et permet la présence d’une couverture du sol vivace, présente toute l’année.

Andain de Carpobrotus séchés © Léo Cantiran

Reprise de la végétation indigène © Alix Sauve

Après arrachage, une visite de contrôle est réalisée tous les ans, pour s’assurer de l’absence de reprise sur les andains et réaliser l’arrachage des repousses ou des germinations. Pour s’assurer de l’efficacité des interventions, le suivi doit être maintenu jusqu’à épuisement de la banque de graines exotique, ce qui peut prendre une dizaine d’année (voir fiche InvMed). Il permet également de suivre le rétablissement des espèces végétales indigènes, la bonne restauration de l’écosystème et limiter les colonisations secondaires d’autres espèces végétales exotiques envahissantes en permettant de réagir dès les premières traces de recolonisation.

Arrachage de reprise de Carpobrotus spp. en reprise sur un andain © Alix Sauve

Sur les îles et îlots de Giens, l’arrachage des griffes de sorcière dans un objectif de conservation de la flore patrimoniale insulaire a commencé en 2014. Un groupe de volontaires, salariés du Parc national de Port-Cros, de l’ONG Initiatives PIM et du Conservatoire botanique national méditerranéen a procédé à l’arrachage des griffes de sorcière. En 2021, 5 volontaires du Parc national, du Conservatoire botanique et d’associations naturalistes locales ont pu arracher près de 400 m² de griffes de sorcière en une journée (InvMed, 2022). Après une première saison végétative, le retour de la végétation indigène se fait déjà observer. Une première repasse réalisée conjointement en 2022 avec le CBNMed (Cyril Cottaz), le Parc national de Port-Cros (Léo Cantiran) et le Comité français de l’UICN (Alix Sauve et Madeleine Freudenreich) a dénombré seulement 18 reprises (s’étendant sur 15 m²).

 

Rédaction : Alix Sauve et Madeleine Freudenreich, Comité français de l’UICN

Relecture : Cyril Cottaz (CBN Méditerranéen), Yohan Petit (CBN Corse), Alain Dutartre (expert indépendant)

 

Pour aller plus loin :

 

Références :

  • Albert A. & Jahandiez E., (1908). – Catalogue des plantes qui croissent naturellement dans le département du Var. Klincksieck P., Paris (Mus. Hist. nat. Toulon reprints, 1985). 614 p
  • Aboucaya A., (2013). Bilan des recherches scientifiques et des actions de gestion concernant les plantes exotiques envahissantes terrestres menées au sein du Parc national de Port-Cros (Var, France). Scientific Reports of Port-Cros National Park, 27: 415-435
  • Bland, L.M., Keith, D.A., Miller, R.M., Murray, N.J. & Rodríguez, J.P. (Eds.). (2015). Guidelines for the application of IUCN Red List of ecosystems categories and criteria. IUCN International Union for Conservation of Nature.
  • Cottaz, C., Dao, J. & Hamon, M. (2021). Liste de référence des plantes exotiques envahissantes de la région Occitanie. Synthèse, analyses de risque et catégorisation des taxons. (Document technique des CBN d’Occitanie). Conservatoire botanique national méditerranéen, Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées.
  • Cottaz, C. (2020). Programme de restauration écologique de la réserve intégrale de l’ile de Bagaud, Parc national de Port-Cros : Synthèse des activités et résultats du programme décennal – Phase 2010-2019. 251 p
  • Médail, F. coord., (1999). Ecologie, biologie et structure génétique des griffes-de-sorcière
    (Carpobrotus spp.) végétaux exotiques envahissants dans le Parc National de Port-Cros.
    Contrat PNPC n° 97.029.83400, Aix-Marseille III, 87 p
  • Petit, Y. & Hugot, L. (2019). Listes hiérarchisées des espèces végétales exotiques envahissantes et potentiellement envahissantes en Corse – Cadre méthodologique – Stratégie territoriale relative aux invasions biologiques végétales, Tome 1. Conservatoire botanique de Corse, Office de l’environnement de la Corse.
  • Terrin, É., Diadema, K. & Fort, N. (2014). Stratégie régionale relative aux espèces végétales exotiques envahissantes et potentiellement envahissantes de Provence-Alpes-Côte d’Azur et son plan d’action. Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, Conservatoire botanique national alpin.