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Mise en place d’un réseau de surveillance ciblant plusieurs espèces non indigènes marines

Afin d’accompagner la mise en place d’un réseau de surveillance des Espèces non indigènes marines (ENI marines) règlementées ou jugées prioritaires, le Centre de ressources s’est associé à l’unité PatriNat/OFB et l’UMR EPOC pour mettre en place un cycle de deux webinaires sur la connaissance de ces espèces et leur gestion.
Organisés les 15 et 25 mars, l’objectif de ces webinaires était de former de futurs référents à l’identification des espèces prioritaires du programme de surveillance de la DCSMM (voir encart en fin d’article), et de leur présenter le contexte national sur les EEE et les ENI marines.

Dans le cadre des plans d’action pour le milieu marin, des programmes de surveillance sont élaboré à l’échelle des eaux françaises de chaque sous-région marine et doivent être mis à jour tous les 6 ans.
Chacun des 11 descripteurs de la DCSMM a son programme de surveillance. Il s’agit ici de s’intéresser au programme de surveillance du descripteur 2 « espèces on indigènes.

Pour améliorer la surveillance sur le terrain, 17 espèces ont été passées en revue par Suzie Humbert, ingénieure d’étude sur le descripteur 2 et Cécile Massé, responsable de surveillance DCSMM “espèces non indigènes” au Service Patrimoine Naturel.

Pour chaque espèce, des éléments de description des critères d’identification, de l’habitat occupé et des impacts constatés ont été renseignés sous forme de fiches synthétiques :

L’ensemble de ces espèces, jugées prioritaires après des analyses de risques réalisées à l’échelle nationale et/ou européenne, rejoindra la base d’information du Centre de ressources EEE, qui s’enrichit progressivement des espèces de faune et de flore non-indigène marine.

Veille et circuit de remontée des observations

Toutes personnes observant l’une de ces espèces est appelée à faire remonter ces alertes.

Chaque observation doit contenir les informations suivantes :

  • Date
  • Lieu précis (coord. GPS)
  • Photos
  • Habitat où observée

Une adresse dédiée a été créée pour les personnes souhaitant devenir référents sur cette thématique.

L’objectif de cette courte formation, étant d’aider la structuration de réseaux régionaux pour les milieux marins, pour faire remonter et échanger des informations spécifiques aux ENI marines.

Les personnes intéressées pour rejoindre cette dynamique peuvent contacter Coraline Jabouin (coraline.jabouin@ofb.gouv.fr) pour plus d’informations.

Pour en savoir plus :

Contacts :

Coraline Jabouin, chargée de mission milieux marins et littoraux à l’OFB
coraline.jabouin@ofb.gouv.fr
Cécile Massé, responsable de surveillance DCSMM “espèces non indigènes” au Service Patrimoine Naturel
cecile.masse@mnhn.fr


La Directive Cadre Stratégie Milieu Marin

La Directive Cadre Stratégie Milieu Marin (DCSMM) est une directive du Parlement européen et du Conseil prise le 17 juin 2008, qui vise à vise à maintenir ou restaurer un bon fonctionnement des écosystèmes marins (diversité biologique, habitats, océans dynamiques et productifs).

Pour chaque sous-région marine (4 sous-régions sous la juridiction française en métropole, voir carte), un plan d’action pour le milieu marin (PAMM) est élaboré et mis en œuvre.

Les eaux marines métropolitaines sous juridiction française, divisées en 4 sous-régions marines (SRM) : la Manche-mer du Nord (MMN), les mers celtiques (MC), le golfe de Gascogne (GdG), la Méditerranée occidentale (MO).

Chaque plan d’action comporte 5 éléments, révisés tous les 6 ans :

  • évaluation de l’état écologique des eaux marines et de l’impact environnemental des activités humaines sur ces eaux est élaborée au niveau de chaque sous-région marine. Elle est composée de trois volets :
    • une analyse des caractéristiques essentielles et de l’état écologique de ces eaux ;
    • une analyse des principales pressions et des principaux impacts, notamment dus à l’activité humaine, sur l’état écologique de ces eaux ;
    • une analyse économique et sociale de l’utilisation de ces eaux et du coût de la dégradation du milieu marin.
  • évaluation du bon état écologique pour ces mêmes eaux reposant sur des descripteurs qualitatifs;
  • la définition d’objectifs environnementaux et d’indicateurs associés en vue de parvenir à un bon état écologique du milieu marin ;
  • un programme de surveillance en vue de l’évaluation permanente de l’état des eaux marines et de la mise à jour périodique des objectifs environnementaux ;
  • un programme de mesures qui doit permettre d’atteindre le bon état écologique des eaux marines ou de conserver celui-ci.

Pour en savoir plus sur la DCSMM : https://dcsmm.milieumarinfrance.fr/