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COMITÉ DE SUIVI DE LA STRATÉGIE NATIONALE RELATIVE AUX EEE

Le comité de suivi de la stratégie nationale relative aux EEE regroupe toutes les administrations centrales et têtes de réseaux d’acteurs mobilisées sur la problématique et permet d’échanger de manière régulière et fluide les informations nécessaires à la mise en œuvre de cette politique. En parallèle, le Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes et son réseau national d’acteurs créent des passerelles avec les échelles territoriales, là où doivent s’effectuer les interventions de gestion et de prévention.

Organismes participant au comité de suivi de la Stratégie nationale relative aux EEE

Le ministère de la transition écologique et solidaire définit et pilote la politique nationale relative aux espèces exotiques envahissantes, dans le cadre de la réglementation européenne mise en place en 2014. Cette réglementation, complexe, s’articule avec d’autres thématiques connexes : la gestion de la faune sauvage captive, la politique de la chasse et de la pêche en eau douce, les dangers sanitaires impactant l’agriculture, les espèces nuisibles à la santé humaine, etc.

Il s’appuie pour ce faire sur un réseau d’acteurs nationaux (les autres centrales ministérielles concernées par la problématique : ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ministère de la santé et des solidarités; les principaux opérateurs agissant sur le terrain : OFB, MNHN, CEREMA, ONF, réseau des CBN, etc. ; les gestionnaires d’espaces naturels : FCEN, FPNRF ; des structures externes : Comité français de l’UICN, FREDON France, etc.); mais également régionaux et locaux via les administrations déconcentrées impliquées : DREAL, DD(CS)PP, DDT(M).

Au delà de la réglementation, il met en place des outils de cadrage et de programmation sur la thématique : le Plan Biodiversité de 2018, la Stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes de 2017, en lien étroit avec les grandes stratégies structurantes des politiques relatives à la préservation de la biodiversité.

En savoir plus : Site internet du MTES

Contact : François Delaquaize, chargé de mission EEE

Les maladies ou agents phytopathogènes (bactéries, virus, champignons, etc.), les ravageurs (insectes, rongeurs, etc.) et les plantes (parasites ou concurrentes) représentent des menaces pour les communautés végétales cultivées ou spontanées. Leurs impacts peuvent être très négatifs sur les productions alimentaires, mais également sur d’autres productions comme le bois ou sur les services écosystémiques des peuplements végétaux.

Après la crise du Phylloxera sur vigne, le rôle prépondérant des organismes nuisibles exotiques, introduits principalement à l’occasion des échanges de végétaux, a conduit les Etats à mettre en place des réglementations et un cadre international qui ont débouché sur la Convention internationale de la protection des végétaux en 1951. Sa mise en œuvre implique la création et l’implication d’organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV). La Sous-Direction de la qualité, de la santé et de la protection des végétaux du Ministère en charge de l’Agriculture assure ce rôle et veille à la protection des ressources végétales contre les organismes nuisibles sans créer d’obstacles inutiles au commerce et au transport, dans le cadre de l’Union Européenne.

Suite à la création d’un règlement européen relatif aux EEE en 2014 et à l’occasion de la révision des textes européens relatifs à la santé des végétaux en 2016, les articulations entre EEE et organismes nuisibles réglementés au titre de la santé des végétaux ont été précisés dans le règlement 2016/2031 du Parlement européen et du Conseil.

En savoir plus : Site internet du MAA

Contact : Pierre Ehret, expert référent national Cultures tropicales et Espèces exotiques envahissantes

 

Certaines espèces, animales ou végétales, présentes dans le milieu extérieur, ont des effets sur la santé humaine en étant responsable d’allergie respiratoire ; en étant dangereuses en cas d’ingestion ou encore en entrainant des réactions cutanées après contact. Dans ce cadre, le ministère de la santé a mis en place des dispositions législatives et réglementaires au sein du code de la santé publique (CSP) concernant la lutte contre les espèces végétales et animales nuisibles à la santé humaine.

Trois ambroisies sont ainsi actuellement classées comme étant nuisibles à la santé humaine, puisqu’elles représentent un enjeu de santé publique au regard de leur fort potentiel d’envahissement et de leur pollen hautement allergisant pour l’homme. A terme, d’autres espèces, y compris des EEE pourraient être classées en tant qu’espèces végétales ou animales nuisibles à la santé humaine. Des actions de communication concernant des EEE ayant un impact sur la santé humaine existent et peuvent également être menées conjointement, au niveau national ou local. Le ministère de la santé s’applique par ailleurs à coordonner sa réglementation sur les espèces nuisibles à la santé avec la réglementation EEE et celle relative à la santé des végétaux, dans une optique « One Health ».

En savoir plus : Site internet de l’observatoire des ambroisies

Contact : Valérian Gratpain, Chargé de dossier « Qualité de l’air extérieur »

 

L’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public de l’État dédié à la sauvegarde de la biodiversité. Créé au 1er janvier 2020 par la loi n°2019-773 du 24 juillet 2019, il est sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation. Il regroupe l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’Agence française pour la biodiversité (AFB).

Ses objectifs généraux sont la connaissance, la surveillance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité (faune, flore, écosystèmes) de tous les milieux, terrestres, aquatiques et marins, ainsi que la gestion de l’eau. Les missions confiées à l’OFB sont la connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages, la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage, l’appui à la mise en œuvre des politiques publiques, la gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels, et l’appui aux acteurs et la mobilisation de la société.

L’OFB est composé de plus de 2 800 agents répartis sur l’ensemble du territoire français, en métropole et en outre-mer, à toutes les échelles territoriales (nationale, régionale, départementale). Il dispose de 9 parcs naturels marins, de 26 réserves naturelles et d’un sanctuaire de mammifères marins, tandis que les 11 parcs nationaux lui sont rattachés.

Il collabore avec des acteurs divers et variés de la biodiversité (services étatiques, instituts de recherche, associations naturalistes, fédérations d’usagers, filières professionnelles, etc.), tant au niveau français qu’international.

Sur la thématique des EEE, l’OFB est impliqué sur toutes les activités, en menant des actions de prévention, de contrôle, de connaissance, de recherche, d’expertise, d’évaluation, de surveillance, de gestion, de restauration, de communication, de sensibilisation, de formation et de financement. Il co-pilote notamment le Centre de ressources sur les EEE avec le Comité français de l’UICN.

En savoir plus : site internet de l’OFB

Contacts :

 

L’OFB assure également la coordination des Conservatoires botaniques nationaux (CBN) qui interviennent chacun sur un territoire biogéographique. Son unité flore et végétation (UFV) permet au réseau des CBN de contribuer au COSUI de la SNEEE et de mener des actions à l’échelle nationale sur les EEE. Les 11 CBN assurent des missions de service public et d’intérêt général sur la flore sauvage, la fonge, les végétations et les habitats. Leurs missions, au nombre de cinq, portent sur le développement de la connaissance du patrimoine végétal, sur la gestion, la diffusion et la valorisation des données de référence, sur la contribution à la gestion conservatoire, sur l’appui à l’élaboration et à la mise en oeuvre des politiques publiques et de la règlementation, et sur la communication, la sensibilisation et la mobilisation des acteurs.

Plus spécifiquement, les CBN mènent des actions de coordination, de connaissance, d’expertise, d’évaluation, de surveillance, d’accompagnement à la gestion, de communication et de formation sur les espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE).

En savoir plus : site internet du réseau des CBN

Contact : Arnaud Albert, Chargé de mission Espèces exotiques envahissantes – Expert-référent national Plantes exotiques envahissantes

 

PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD) est le centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel. Il contribue aux actions de la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes et du règlement européen n°1143/2014 sur les taxons préoccupants de l’Union européenne. Ses activités portent sur les espèces animales en milieu continental ainsi que sur l’ensemble des espèces non indigènes en milieu marin (Directive Cadre Stratégie Milieu Marin).

PatriNat apporte son expertise en contribuant aux travaux de recherche et de suivi des espèces. Elle fournit des outils méthodologiques afin de proposer une aide à la mise en place d’actions publiques (règlementation, surveillance, gestion). Son appui technique auprès de l’État et de ses services est renforcé par un réseau de spécialistes scientifiques. Une des priorités de PatriNat consiste également à contribuer à la mise en place d’un système de surveillance des espèces introduites dans le milieu naturel afin de prévenir l’arrivée d’un taxon susceptible de devenir invasif.

Enfin, PatriNat contribue fortement à la mise à jour du référentiel national taxonomique TAXREF, des statuts biogéographiques des taxons ainsi que de leurs cartes de distribution.

En savoir plus : site internet de PatriNat

Contacts :

L’Office National des Forêts assure la gestion de près de 11 millions d’hectares de forêts publiques appartenant à l’Etat et aux collectivités territoriales sur l’ensemble du territoire national (4.6 millions d’ha en métropole et 6.4 millions d’ha en Outre-Mer).

Dans le cadre de sa gestion durable et multifonctionnelle qui doit concilier à la fois la production de bois, la préservation de la biodiversité et l’accueil du public, l’ONF est amené à gérer au quotidien des espèces exotiques envahissantes.

Au travers de ses missions d’intérêt général dans le domaine des risques naturels (protection du littoral, restauration des terrains de montagne, défense des forêts contre les incendies) d’une part, et de ses activités dans le domaine concurrentiel d’autre part (agences études et travaux), l’ONF intervient aussi sur des études ou des travaux (dont génie écologique de restauration des milieux) dans le cadre de projets spécifiques concernant les EEE.

En savoir plus : site internet de l’ONF

Contact : Delphine Fallour, référente espèces exotiques envahissantes pour l’ONF, correspondante pour la stratégie nationale relative aux EEE et le Centre de ressources EEE

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L’Unité entomologie et plantes invasives du Laboratoire de la Santé des Végétaux de l’Anses mène des travaux d’expertise et de recherche pour évaluer les risques liés aux plantes invasives. Il veille et alerte sur la détection de nouvelles plantes introduites potentiellement invasives et développe des méthodes de hiérarchisation pour identifier parmi ces espèces nouvellement introduites celles qui sont potentiellement les plus dangereuses. Il publie régulièrement des fiches de reconnaissance pour faciliter la détection précoce de ces espèces sur le terrain. Il réalise des analyses de risque phytosanitaire (ARP) qui visent à évaluer pour une espèce donnée, quelle est sa probabilité d’introduction, d’établissement, d’expansion et quelle est son impact sur les autres végétaux, cultivés ou sauvages. Il représente la France au sein du Panel « plantes invasives » de l’OEPP.

En savoir plus : site internet de l’ANSES

Contact : Guillaume Fried, chargé de projet recherche, personne-ressource pour le réseau Biovigilance Flore / 500 ENI

 

Le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public tourné vers l’appui aux politiques publiques, placé sous la double tutelle du ministère de la transition écologique et solidaire et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.

Le Cerema intervient sur la prise en compte des enjeux environnementaux dans l’aménagement des territoires et les équipements ; il est spécialisé dans l’approche de ces interfaces. Il est un acteur de la gestion sobre des ressources naturelles et de la promotion de l’économie circulaire. Il travaille avec des méthodes globales et intégratrices faisant appel à des compétences métiers diversifiées ainsi que sur le dialogue environnemental.

Il accompagne les gestionnaires notamment d’infrastructures linéaires de transport dans la mise en place de stratégie de gestion des espèces exotiques envahissantes par la formation des agents, l’assistance aux opérations de travaux et par la rédaction de guide technique et méthodologique.

En savoir plus : site internet du Cerema

Contact : Christophe Pineau, chef du groupe Ingénierie écologique au Cerema Ouest

Depuis près de 40 ans, les Conservatoires d’espaces naturels (CEN) préservent le patrimoine naturel et paysager autour de projets de territoires et une méthode reposant sur la concertation. 3 440 sites naturels couvrant 178 000 ha sont gérés sur près de 3 891 communes. La Fédération des Conservatoires d’espaces naturels anime depuis 2007 le réseau d’acteurs « espèces exotiques envahissantes du bassin Loire-Bretagne » dans le cadre du plan Loire grandeur nature. Cette animation a pour but de faciliter les échanges sur les démarches de coordinations territoriales, concernant les interventions des gestionnaires et le partage de connaissances, ainsi que la production d’outils partagés. En 2019, le Ministère en charge de l’écologie a confié à la FCEN une mission d’appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale relative aux EEE. Les actions de cette mission concernent particulièrement le déploiement territorial de l’animation des acteurs sur cette thématique.

En savoir plus : site internet de la FCEN

Contact : Sylvie Varray, chargée de mission EEE

 

Les Parcs naturels régionaux (PNR) sont créés pour protéger et mettre en valeur de grands espaces ruraux habités. Peut être classé PNR un territoire à dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile. Un PNR s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine naturel et culturel. Il existe à ce jour 54 PNR en France, qui représentent plus de 4400 communes, 4,1 millions d’habitants et 15% du territoire, répartis dans 15 régions. Plus de 2200 agents y travaillent.

La Fédération des Parcs naturels régionaux de France est le porte-parole et l’animatrice du réseau des Parcs naturels régionaux.

Les 54 PNR sont concernés par la problématique des espèces exotiques envahissantes, à des degrés divers et pour des espèces différentes. Ils mènent, avec leurs partenaires, des actions de prévention et de lutte. Certains PNR comme ceux de Brenne, Brière ou Périgord-Limousin ont, dans leurs équipes, des agents dédiés au sujet.

En savoir plus : site internet de la FPNR

Contact : Thierry Mougey, chargé de mission biodiversité

 

POLLENIZ, association loi 1901 à partir du 1er janvier 2020, accueille les détenteurs de végétaux et produits végétaux. Sa mission est de veiller au bon état sanitaire des cultures agricoles, des végétaux des espaces verts et des jardins des particuliers, ainsi qu’aux végétaux de tous espaces végétalisés.

Cette mission se traduit par des actions de prévention, de surveillance et de lutte (gestion), à l’échelle régionale, vis-à-vis d’organismes nuisibles (bio-agresseurs), réglementés ou non, ayant des impacts économiques, environnementaux et de santé publique.

Dans ce contexte, POLLENIZ met en place des plans d’actions régionaux, en partenariat avec l’ARS Pays de la Loire, pour réduire les impacts d’espèces végétales et animales posant des problèmes de santé publique (Ambroisies, Berce du Caucase, Datura officinale…).

Elle coordonne également des plans d’action régionaux pour certaines espèces exotiques envahissantes, tels les rongeurs aquatiques envahissants ou le Frelon asiatique, en lien avec les collectivités territoriales.

Elle peut s’investir également dans des problématiques d’espèces végétales envahissantes terrestres, en lien avec l’agriculture, mais aussi les collectivités ou autres propriétaires d’espaces végétalisés.

En savoir plus : site internet de Polleniz

Contact : Gérald Guedon, directeur scientifique