Couvrant plus de 84 000 km2, la Nouvelle-Aquitaine est la plus grande région de France métropolitaine. Du littoral atlantique au massif pyrénéen en passant par les grandes vallées alluviales (Adour, Garonne, Dordogne, Charente, etc.), les conditions climatiques et édaphiques que l’on y trouve sont extrêmement variées. Certains sites et régions naturelles sont particulièrement prisés (Bassin d’Arcachon, Landes de Gascogne, Pays basque, Vallée de la Vézère, etc.). Leurs attractivités touristiques et économiques peuvent alors servir de vecteurs d’introduction et de propagation pour de nouvelles espèces. La convergence de ces facteurs conduit à l’installation voire à la naturalisation d’espèces exotiques. Certaines d’entre elles présentent un potentiel envahissant d’ores et déjà connu tandis que d’autres sont encore fugaces mais méritent d’être suivies. Ainsi, la Nouvelle-Aquitaine compterait plus de 650 taxons exotiques présents dans les milieux naturels et semi-naturels et dont l’évaluation et la hiérarchisation des risques est en cours de réalisation.
Les membres du Réseau d’expertise scientifique et technique (REST) du Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes (CDR EEE) se sont réunis en Gironde les 14 et 15 octobre 2020 (accéder au compte-rendu). La journée de terrain fut l’occasion d’une présentation d’une sélection de ces plantes exotiques, pour certaines méconnues, présumées nouvelles, voire potentiellement envahissantes en Nouvelle-Aquitaine et en France. Les présentations synthétiques qui en sont faites visent à attirer l’attention sur la permanence d’arrivées de nouvelles espèces et les besoins d’en poursuivre la surveillance et d’élargir les porter à connaissance les concernant. Les observations sont issues des travaux du Conservatoire botanique national Sud-Atlantique et du réseau de botanistes de Nouvelle-Aquitaine.
Aronie pourpre (Aronia x prunifolia (Marshall) Rehder, 1938)
Apparenté à la famille des Rosacées, le genre Aronia compte deux espèces nord-américaines : l’Aronie à feuilles d’arbousier (Aronia arbutifolia) et l’Aronie à fruits noirs (Aronia melanocarpa). L’Aronie pourpre (Aronia x prunifolia) est issue de leur croisement et présente des critères morphologiques intermédiaires (Stace, 2019). De jeunes plants issus de semis ont pu être observés localement ce qui pencherait pour l’hypothèse d’un hybride fertile bien que la plupart des stations observées sont issues de multiplication végétative. Ce point nécessitera confirmation pour mieux comprendre sa dynamique de dispersion et d’appréhender sa gestion.
Cet arbuste rustique et ornemental pouvant atteindre 2 m de hauteur et 2 à 3 m d’étalement est souvent proposé par les jardineries et pépiniéristes. Il est prisé pour la confection de haies ou comme arbuste isolé. Son feuillage automnal virant au rouge écarlate, ses fruits pourpres à maturité et sa rusticité sont particulièrement appréciés par les jardiniers.
Les fleurs réunies en corymbes laissent place à des fruits qui, arrivés à maturité à l’automne, sont prisés par les oiseaux mais aussi par l’Homme qui en consomme les fruits (la plante entre par exemple dans la confection des célèbres confiseries en forme d’ours gélifiées de la marque Haribo !). Identifié par erreur comme A. arbutifolia, l’hybride A. x prunifolia colonise les pinèdes, landes et fourrés mésohygrophiles de Gironde depuis sa découverte en 1994 (Aniotsbéhère et al., 2008).
Cet hybride présente depuis quelques années une dynamique envahissante nettement marquée. Propagée sur de longues distances par la faune sauvage (dispersion des fruits très appréciés par les oiseaux ; notons que les anglo-saxons nommeraient les aronies « chokeberry » en référence aux oiseaux qui auraient tendance à s’étouffer avec…) elle est également dispersée par l’entretien sylvicole des pares-feux en milieux forestiers. L’arbuste rejetant de la souche et drageonnant dès lors qu’il est gyrobroyé ou coupé, cette gestion conduit localement à la formation de massifs de taille importante (plusieurs dizaines de m2) et déjà difficilement gérables. Pouvant passer inaperçu en dehors de cette période, sa détection est plus aisée à l’automne lors du rougissement du feuillage.
L’hybride est, à ce jour, connu sur 13 communes du bordelais et du plateau landais (Observatoire de la biodiversité végétale de Nouvelle-Aquitaine, en ligne). Des mentions font également état de sa présence en région Auvergne-Rhône-Alpes (SIFLORE, en ligne). Son extension et sa dynamique envahissante sont clairement confirmées dans les milieux naturels et semi-naturels girondins.
Taro (Colocasia esculenta (L.) Schott, 1832)
La grande famille des « taros » regroupe plusieurs Aracées le plus souvent apparentées à la sous-famille des Aroidées (Haudricourt, 1941). Les tubercules de plusieurs genres sont consommés en régions tropicales (Xanthosoma, Colocasia, Alocasia, Amorphophallus, etc.) (Mayo et al., 1997). Chez plusieurs espèces de ce genre, les feuilles et racines sont utilisées pour l’alimentation humaine ou fourragère (essentiellement en régions tropicales : Caraïbes, Pacifique, etc.). On les trouve alors sous les noms de taro ou de calalous (voir l’article «Un légume envahissant ?»).
Le Taro, Colocasia esculenta est une espèce alimentaire et ornementale originaire des régions tropicales du Sud-Est de l’Asie. Elle a été introduite dans de nombreux pays ou son tubercule est consommé. Cette plante vivace est remarquable par son feuillage exubérant caractérisé par de très grandes feuilles à limbe sagitté, (jusqu’à 60 cm de long et 35 cm de large), à pétiole violacé et à limbe vert foncé, cireux présentant des reflets violacés. Elle est localement nommée taro, dasheen, edo, cocoyam, madère, malanga ou encore chou-caraïbe.
La plante est signalée depuis 2012 le long des courants (nom donné aux petits fleuves côtiers landais) et des rives des étangs arrières littoraux landais. Il forme localement des massifs de taille importante pouvant couvrir plusieurs dizaines de mètres linéaires le long des courants. Il est à ce jour parfaitement naturalisé. S’il est courant de le retrouver sur les berges, la plante est aussi observée sur des niveaux topographiques bien plus bas longtemps inondés et peut être qualifiée d’amphibie.
Colocasia esculenta est proposée comme plante de serre chaude sous nos latitudes. Elle est parfaitement acclimatée en littoral landais, et arrive même à produire des inflorescences. Elle est parfois plantée en bord des pièces d’eau et dans les massifs communaux. Les gelées occasionnelles n’affectent que son feuillage, et la plante repart de son système racinaire puissant et traçant (rhizomes et stolons). Nous noterons que les populations sud-atlantiques sont caractérisées par un pétiole violacé et un limbe glauque suggérant la présence d’un clone (nombreux cultivars chez les Colocasia : ‘Fontanesii’, ‘Black stem’ présentant tous deux des pétioles violacés, etc.) (Bown, 2000).
L’espèce est à ce jour présente sur quatre communes du littoral des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. La colonisation amorcée en milieux rivulaires peut être problématique (habitats de prédilection pour plusieurs espèces sensibles : Hibiscus palustris, etc.) et nécessite d’être suivie avec attention. Notons qu’en France métropolitaine, une station est signalée dans le Var depuis 2003 le long d’un ruisseau (Henri Michaud, comm. pers.). Les individus partagent des caractéristiques morphologiques proches de ceux rencontrés sur les stations landaises (pétioles pourprés, etc.). On la retrouve naturalisée sur le bassin méditerranéen (Sud de l’Espagne, Crète, etc.).
Amélanchier en épis (Amelanchier spicata (Lam.) K.Koch, 1869)
Apparenté aux Rosacées, le genre Amelanchier compte une vingtaine d’arbustes tous originaires des régions tempérées de l’Hémisphère Nord. Les boisements du bordelais comptent plusieurs stations naturalisées d’Amélanchier en épis (Amelanchier spicata). Considérant la complexité taxonomique et les risques de confusion chez les amélanchiers (apomixie, hybridation), il est probable que les mentions historiques d’Amelanchier ovalis (indigène localisé en Nouvelle-Aquitaine et cité assez abondant sous l’ancien nom d’A. rotundifolia ; Balais, 1936 in Jeanjean, 1961) et d’Amelanchier lamarckii (Aniotsbéhère, 2012) dans ces mêmes localités girondines se rapportent au proche Amelanchier spicata.
La distinction avec les deux espèces précitées se fait par l’observation de plusieurs critères : styles plus longs, pétales glabres à l’extérieur, limbe finement denté à dents plus nombreuses qu’A. ovalis (et ovaire densément velu à l’apex (laineux), pétales obovaux plus courts et limbe plutôt arrondi à l’apex ce qui le différencie d’A. lamarckii (Manual of the Alien Plants of Belgium, en ligne). L’Amélanchier en épi est un taxon nord-américain signalé sur près d’une dizaine de communes de Nouvelle-Aquitaine (Gironde essentiellement aux environs de Bordeaux où il forme localement des peuplements importants en ourlets de chênaies mixtes et plus localement dans les Deux-Sèvres). Il est probable que des plants commercialisés en jardineries sous le nom d’Amelanchier lamarckii soient en fait A. spicata. Les amélanchiers nord-américains sont très appréciés pour leur floraison, leurs fruits comestibles et leur feuillage ornemental. Leur rusticité et leur culture aisée en font des arbres prisés comme « plante de haies libres, en isolé ou en fond de massif » (Mioulane, 2005).
Trèfle nain (Triphysaria pusilla (Benth.) T.I.Chuang & Heckard, 1991)
Cette petite Orobanchacée annuelle est un hémiparasite originaire de la côte ouest d’Amérique du Nord (Flora of North America, en ligne). Le genre Triphysaria compte cinq espèces, dont le Trèfle nain (Triphysaria pusilla) est la seule recensée à ce jour en France. Malgré son appellation vernaculaire «Trèfle nain» (nommé Dwarf owl’s clover en anglais) n’a cependant rien à voir avec le genre Trifolium, qui est caractérisés par leurs feuilles composées à trois folioles.
Sa découverte dans les Landes en 2018 et l’observation de nouvelles localités (taxon signalé sur quatre communes du département des Landes) est tout à fait singulière. La plante est presque systématiquement observée sur les pelouses rudérales très piétinées des aires de stationnement (aires d’accueil des gens du voyage, etc.) (N. Leblond, comm. pers.). Le Trèfle nain croît en colonies souvent très importantes sur les pelouses ouvertes. Atteignant une dizaine de centimètres tout au plus, l’espèce est discrète et se repère plus aisément par le nombre important d’individus que comportent les stations. Elle présente des feuilles très découpées et une teinte de fond pourpre à violacée dans toutes ses parties (petites fleurs violacées réunies en racème). L’hypothèse d’une reproduction via les fourmis (myrméchogamie) est parfois indiquée dans la bibliographie pour cette espèce (Kincaid, 1963).
Une observation trop rapide peut éventuellement conduire à des confusions avec Parentucellia latifolia que l’on observe dans les mêmes milieux, ou à des formes peu caractéristiques d’Ajuga chamaepitys. Ces observations récentes et sur plusieurs années viennent compléter les indications données dans Flora Gallica (Tison, 2014) qui précise qu’ « après une apparition explosive, cette espèce, inconnue par ailleurs en Europe, semble en déclin autour de 2010 : sa naturalisation n’est donc pas confirmée actuellement, mais une sous-observation reste possible du fait de son extrême discrétion ». D’après l’auteur, « les corolles sont généralement brun-pourpre en Amérique du Nord, mais hypochromes (jaune pâle) chez la population française ». Les individus observés dans les Landes présentent toutefois des fleurs pourpres à violacées. La prospection systématique des aires de stationnement permettra probablement de localiser d’autres stations en Nouvelle-Aquitaine (dispersion par les véhicules).
Spartine pectinée (Spartina pectinata Bosc ex Link, 1820)
Cette spartine d’Amérique du Nord diffère des autres spartines (Spartina patens, S. alterniflora, S. anglica, S. x townsendii, etc.) par sa taille importante (elle dépasse fréquemment 1,50 m) et sa présence en dehors des zones littorales. Employée comme plante ornementale en massifs et au bord des pièces d’eau, la Spartine pectinée (Spartina pectinata) forme des colonies vigoureuses à partir de puissants rhizomes traçants. Elle fait l’objet de tentatives de culture pour la production de biocarburant (Stace, 2019).
Observée dans le Médoc (Gironde) depuis 2017 (deux localités), la plante est, à ce stade, considérée comme occasionnelle et parvient à s’échapper des endroits où elle est plantée (bord d’une noue et berme routière). Elle aurait également fait l’objet d’un signalement dans le Rhône en 2006 (SIFLORE, en ligne) et est naturalisée de longue date dans d’autres pays (Angleterre, etc.). Sur la côte atlantique dans son aire d’origine (Etats-Unis, Canada), son développement en zones humides (marais, plaines inondables) s’accommode aussi bien d’eau salée que d’eau douce. Dans l’Ouest de cette aire, on la retrouve dans des sols humides voire secs (prairies sèches, bords de routes et voies ferrées, etc.). Cette amplitude écologique souligne la nécessité d’être vigilant et de surveiller la dynamique des populations repérées. Notons que Spartina pectinata pourrait s’hybrider avec Spartina patens (présente en littoral néo-aquitain) pour former Spartina x caespitosa (Flora of North America, en ligne).
L’Eragrostide un peu courbée (Eragrostis curvula (Schrad.) Nees, 1841)
Aussi nommée Herbe d’amour, Eragrostis curvula est une Poacée cespiteuse (qui croît en touffes denses et compactes) originaire d’Afrique tropicale. Très appréciée en aménagements paysagers, elle est aussi employée pour la fixation des talus routiers. Cette plante rustique (hauteur à maturité 60 cm) s’accommode de substrats pauvres (tels que les sables des Landes) et secs. Depuis son signalement en 2010 sur le bassin d’Arcachon, elle se propage le long des axes routiers (bermes, talus et terre-pleins sablonneux) pour gagner ensuite les landes et pelouses sèches.
Elle est parfaitement naturalisée en Nouvelle-Aquitaine et plus particulièrement dans les Landes et en Gironde où il n’est plus rare de la rencontrer. Son extension rapide et la colonisation des pelouses et landes xérophiles font d’Eragrostis curvula une espèce envahissante désormais confirmée dont la gestion s’avère d’ores et déjà complexe. Elle est citée sur une trentaine de communes des Landes, de Gironde, de la Creuse, de Charente-Maritime et des Pyrénées-Atlantiques (OBV, en ligne). Elle est également signalée en d’autres localités françaises (Roussillon, etc.) (SIFLORE, en ligne). La gestion systématique des bords de routes et sa faible détectabilité (espèce pouvant être confondue avec la Molinie bleue ou l’Avoine de Thore hors période de floraison que l’on peut parfois observer avec) facilitent certainement sa dispersion.
Le Jonc marginé (Juncus marginatus Rostk.)
Ce jonc nouveau pour la France a été découvert en 2015 en Gironde (Bassin d’Arcachon) sur les pelouses sablonneuses bordant la lande humide. D’origine nord-américaine, le Jonc marginé (Juncus marginatus) est une herbacée vivace, à rhizomes courts et à feuilles plates, parfaitement naturalisé. Depuis sa découverte, une nouvelle station a été observée sur une autre commune du bassin d’Arcachon (OBV, en ligne). Pouvant dépasser 1 m de hauteur, l’espèce est observée sur les pelouses et landes humides rases écorchées, temporairement inondées, sur sol sablonneux à tourbeux, les ornières forestières, etc. Sa dispersion par les engins forestiers lors des travaux d’entretien sylvicoles est très probable. C’est également le cas pour d’autres taxons (Digitaria aequiglumis, Dichanthelium acuminatum, Juncus tenuis, Hypericum gentianoides, etc.) qui peuvent occuper les mêmes niches écologiques. Cette plante probablement polémochore a également été signalée en Italie et mérite d’être surveillée avec attention (Tutin et al., 1980).
La Fougère bouclier (Dryopteris cycadina (Franch. & Sav.) C.Chr.)
Cette fougère nouvelle pour la France a été observée en 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques (Pays basque) (OBV, 2020). Originaire du Japon, la Fougère bouclier (Dyopteris cycadina) est proposée à la vente en jardineries et auprès d’horticulteurs spécialisés pour ses frondes ornementales à rachis munis d’écailles noires et à grandes frondes vert tendre présentant une nervure centrale parcourue de « longues écailles noires » sur le revers (jusqu’à 80 cm de hauteur). Cette espèce a reçu plusieurs récompenses aux salons horticoles (RHS, 2020). Dryopteris cycadina est considérée comme occasionnelle en Nouvelle-Aquitaine du fait de cette localité unique et récente. Des confusions avec une espèce proche, Dryopteris atrata, naturalisée en Italie, sont possibles (M. Boudrie, comm. pers.).
L’Aspidie du Japon (Polystichum polyblepharum (Roem. ex Kunze) C. Presl.)
D’origine asiatique, l’Aspidie du Japon (Polystichum polyblepharum) a été observée en 2020 en trois localités proches au Pays basque (Pyrénées-Atlantiques). Sur l’une des deux stations la plante croît dans un vallon frais avec Dryopteris cycadina déjà présentée. Elle semble affectionner les mêmes habitats que Polystichum setiferum, espèce autochtone (berges ombragées des ruisseaux). Cette grande fougère (50 à 60 cm) à fronde coriace, velue et luisante est cultivée pour l’ornement. Elle est connue pour s’échapper dans les milieux naturels de Belgique et des Pays-Bas. Elle semble aussi présente dans Londres (Edgington J., 2010). Bien qu’occasionnelle pour l’instant, le suivi des stations est nécessaire pour réguler toute dynamique d’expansion.
Conclusion
La présence de ces espèces en Nouvelle-Aquitaine, qui partagent pour la plupart des caractéristiques ornementales indéniables, montre bien l’importance de nos pratiques horticoles dans l’augmentation des introductions d’espèces exotiques. S’il ne s’agit pour l’instant, et pour certaines, que d’observations ponctuelles sur le territoire néo-aquitain, une surveillance accrue est de mise : certaines de ces espèces pourraient en effet devenir envahissantes, c’est-à-dire prospérer jusqu’à devenir dominantes dans les milieux colonisés et modifier ainsi l’équilibre délicat des écosystèmes.
Pour participer à la surveillance de ces nouvelles espèces dans la région, les observations peuvent être transmises grâce à l’Observatoire de la biodiversité végétale de Nouvelle-Aquitaine (OBV), qui est un dispositif public et collaboratif dédié à l’Inventaire du patrimoine naturel (IPN) de la Nouvelle-Aquitaine.
Les utilisateurs peuvent indiquer leurs observations dans un carnet en ligne, avec une actualisation en temps réelle des cartes de distribution et un système de validation des données.
L’ensemble des données est ensuite intégré au niveau national pour alimenter les plateformes nationales (INPN, SiFlore, etc.).
Lien vers l’OBV-NA : https://obv-na.fr/ Contact : Aurélien Caillon, CBN Sud-Atlantique : a.caillon@cbnsa.fr |
Rédaction : Aurélien Caillon, CBN Sud-Atlantique
Relectures : Nicolas Leblond et Rémi Guisier (CBN SA), Laurent Chabrol (CBN Massif Central), Alain Dutartre (expert indépendant),
Madeleine Freudenreich et Emmanuelle Sarat (Comité français de l’UICN)
Bibliographie :
- Aniotsbéhère J.-C., 2012 – Flore de Gironde. Mémoires de la Société Linnéenne de Bordeaux 13 : 764p.
- Aniotsbéhère J.-C. & Dussaussois G., 2008 – Les xénophytes et invasives de gironde. – Bull. Soc. Linn. Bordeaux, Tome 143, nouv. série n°36, fasc. hors-série, réédition complétée et corrigée, 103 p.
- Bown D., 2000 – Aroids – Plants of the Arum family – Second edition. Timber Press 392 p.
- Edgington J., 2010. The fern flora of inner London. London Naturalist 89 : 19-29.
- Jeanjean A.F., 1961 – Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde – Publié avec le concours de l’Université de Bordeaux, de la Ville de Bordeaux et du département de la Gironde – Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux – Tome XCIV, 332 p.
- Kincaid, T., 1963. The ant-plant, Orthocarpus pusillus, Bentham. Transactions of the American Microscopical Society. 82 (1): 101–105
- Mioulane P. (Collectif), 2005 – Le Truffaut – Encyclopédie pratique illustrée du jardin. 20ème édition. Larousse. p.378
- Stace C. A., 2019 – New flora of the British Isles. Fourth edition. C&M Floristics. 1266p.
- Tison J.-M. & B. de Foucault (coords), 2014 – Flora Gallica. Flore de France. Biotope, Mèze. xx + 1196 p.
- Tutin T.G., Heywood V.H., Burges N.A., Moore D.M., Valentine D.H., Walters S.M. & Webb D.A. 2014. – Flora Europaea. Volume 3. Diapensiacea to Myoporaceae
Remerciements : Henri Michaud (CBN méditerranéen de Porquerolles), Brigitte Issa pour l’aide apportée à cet article.
Apomixie (nom féminin) : type de reproduction non sexué et qualifiant une plante qui produit des graines sans fécondation.
Polémochore (adjectif) : se dit des espèces introduites par des forces d’occupation dans une région en conflit, du grec polemos, guerre et chorie, mouvoir.