L’importance des invasions biologiques ne date pas d’hier : déjà, l’éminent Charles Darwin avait noté l’abondance du goyavier Psidium guajava sur l’île de Tahiti en 1835 lors de son Voyage d’un naturaliste autour du monde, petit arbre qu’il qualifie alors de « nuisible comme une mauvaise herbe » (« as noxious as a weed »).
Les impacts écologiques, mais également économiques ou sanitaires, des espèces animales et végétales introduites (ou « exotiques », « allochtones ») envahissantes (dites « invasives »), ont été décrits en 1958 dans l’ouvrage de référence de Charles Elton, the Ecology of Invasions by Animals and Plants.
La revue trimestrielle Espaces naturels présente, évalue et discute les expériences issues des territoires. Elle s’adresse aux acteurs et relais de la gestion des patrimoines naturels et culturels, et à tout public sensibilisé aux problématiques de préservation de la biodiversité (élus, associations, étudiants…).
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