Gestion de Stratiotes aloides sur le réservoir du Stock par Voies navigables de France (en cours)
Espèce protégée à l’échelle régionale :
Espèce inscrite sur la liste des organismes nuisibles dont l’introduction est interdite en Nouvelle-Calédonie : Article 1
GT IBMA. 2016. Stratiotes aloides. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema.
Noms communs : Aloès d’eau, Ananas d’eau, Faux-aloès
Catégorie : FLORE
Famille : Hydrocharitaceae
Milieu: Eaux stagnantes ou faiblement courantes
Origine géographique : Eurasie
Nom Anglais : Water soldier
Auteur : Linné, 1753
Introduction en France : Métropole
MODALITÉS DE GESTION
Stratiotes aloides a été observée sur le réservoir du Stock, en Lorraine, en 2008. Depuis 2011, l’espèce colonise le plan d’eau et se développe majoritairement sur les zones rivulaires des étangs, du fait de la faible profondeur d’eau, zones d’amarrage et de stationnement de bateaux ou d’engins flottants et barques de pêche. Les gênes qu’elle occasionne pour la gestion du plan d’eau et les usagers ont conduit Voies Navigables de France à proposer un plan de gestion de l’espèce (Dhirson, 2016).
Ce plan de gestion vise à limiter la propagation de l’espèce dans le secteur où elle est présente de manière importante, d’éviter sa propagation dans les zones non encore colonisées et d’effectuer un suivi annuel de la dynamique de la population de Stratiotes Aloides.
L’intervention manuelle est préconisée dans les secteurs colonisés par Stratiotes de manière ponctuelle. Les plantes sont récoltées à l’aide de fourches ou de râteaux, en veillant à ne pas disperser de fragments de plantes. L’arrachage peut être réalisé à partir des berges ou à l’aide d’embarcations à fond plat. Les interventions mécaniques sont réalisées grâce à des bateaux ramasseurs ou moissonneurs, dans les secteurs où les tapis formés par Stratiotes gênent les usages. Des précautions doivent être prises pour éviter la dispersion de fragments (Dhirson, 2016).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
L’espèce a été planté et cultivé dans de nombreux marais et étangs français au XIXème siècle et est considérée depuis lors comme une espèce naturalisée en France.
Sa prolifération gêne les usages dans les plans d’eau (navigation, pêche, etc.).
Répartitions :
En France
Dans le monde
Contributions : Alain Dutartre (expert indépendant)
Date de rédaction : 31/05/2016, version 1
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
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