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Symphyotrichum squamatum

Nom commun : Aster squamateux
Catégorie : FLORE
Famille : Asteraceae
Milieu : Friches humides, bords de rizières et lagunes
Origine géographique : Amérique du Sud
Nom Anglais : Squamatous Michaelmas daisy
Auteur : (Spreng.) S.D.Sundb., 2004
Introduction en France : Métropole et outre-mer

MODALITÉS DE GESTION
La fauche peut être réalisée avant la floraison (vers la fin mai) et une deuxième est à réaliser pendant la floraison (vers la mi-août). Une seule fauche ne fait que stabiliser la progression de la plante ; deux fauches permettent de la faire régresser. Après la deuxième fauche, la zone peut être bâchée avec un géotextile opaque pour renforcer l’efficacité de la gestion. Attention, toutes les espèces présentes seront alors éliminées et la recolonisation après retrait de la bâche sera facilitée pour les espèces aux graines légères. Les deux fauches annuelles doivent être reconduites plusieurs années afin d’éliminer les massifs d’asters et épuiser le stock de graines contenu dans le sol (la viabilité des graines est estimée à quelques années) (UICN France, 2016).

L’arrachage vise à retirer des blocs de racines à la pelle et la pioche ou à l’aide d’une mini pelle. Il est à réaliser avant la floraison (vers la fin mai) avec un deuxième passage pendant la floraison (vers la mi-août). Les années suivantes, il convient de réaliser une surveillance des zones où les asters ont été arrachés et faucher avant la floraison (vers la mi-mai et fin juillet). La fauche peut être réalisée sur l’ensemble de la parcelle ou par moitié un an sur deux s’il y a des enjeux liés à la présence de faune (UICN France, 2016).

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
L’Aster écailleux est originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Sa naturalisation dans le Sud-Ouest et la région méditerranéenne a fait l’objet de nombreuses publications. Il a été signalé en 1905 sur les bords du lac de Tunis d’où il aurait immigré en Espagne en 1912. Les premières observations en France (Hérault) datent de 1914. L’espèce est maintenant abondante dans le bassin méditerranéen et dans le Sud-Ouest, du Pays basque à la Gironde (Toussaint in Muller, 2004).

Grâce à de longs rhizomes traçants produisant de nouvelles tiges chaque année, les asters américains peuvent rapidement former des peuplements monospécifiques denses. Ils sont très compétitifs et finissent souvent par éliminer les espèces des prairies alluviales. Par leur développement rapide, ces plantes accélèrent le processus d’ourlification des communautés prairiales (vieillissement prématuré) en provoquant la régression puis la disparition d’espèces végétales sensibles caractéristiques de ces prairie (par exemple, dans la vallée de l’Oise, Inula britannica et diverses orchidées). En cas de reprise de l’exploitation agro-pastorale (fauche, pâturage) sur des parcelles abandonnées envahies par des asters, la restauration d’un couvert végétal prairial diversifié serait considérablement ralentie par rapport à une mégaphorbiaie non colonisée (Toussaint, in Muller, 2004). L’Aster écailleux peut former des populations denses et les milieux humides de la région méditerranéenne, comme les mares temporaires, sont potentiellement menacées (Fried, 2012).

Répartitions :
En France
En Europe

Contributions :

Date de rédaction : 01/06/2016, version 1

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