Des évaluations économiques difficiles à réaliser
La gestion des EEE rencontre de nombreuses difficultés dans différents domaines – techniques mais pas seulement – et notamment dans la justification des dépenses qu’elle occasionne. Réalisées dans divers contextes, les évaluations économiques de cette gestion ont toutes signalé la complexité de l’exercice, intégrant ou non les coûts des dommages engendrés par ces espèces, estimant un coût de l’inaction, poussant ou non l’analyse à des échelons locaux, etc. C’est pourquoi les chiffres figurant en conclusion de ces analyses sont généralement présentés avec prudence, indiquant qu’ils sont seulement des évaluations.
A l’échelle européenne
C’est ainsi, par exemple, que les travaux de Kettunen et al. (2009) comptabilisant au niveau européen les coûts annuels des dommages causés par les espèces exotiques envahissantes et des mesures nécessaires de leur gestion, citaient un montant global de 12,5 milliards d’euros. Ils précisaient que ce chiffre correspondait aux coûts “documentés” et que le coût probable, sur la base de certaines extrapolation des coûts, pouvait dépasser 20 milliards d’euros (soit un facteur de 1,6 entre le montant calculé et l’estimation le complétant).
A l’échelle de la métropole
Le rapport de Wittmann & Flores-Ferrer (2015), synthèse des données rassemblées après une enquête lancée à l’échelle du territoire national par le Commissariat général au développement durable, indiquait un coût annuel moyen sur la période 2009 – 2013 de 38 millions d’euros, intégrant les dommages occasionnés et les dépenses de gestion. Il est également accompagné d’un avertissement sur la non exhaustivité des données recueillies.
Cela n’est évidemment pas surprenant car la multiplicité des interventions de régulation des EEE effectivement engagées, tant en nombre, en espèces cibles qu’en caractéristiques techniques, est un facteur rendant très complexe toute compilation d’informations.
Des évaluations nécessaires
Ces évaluations économiques de la gestion des EEE restent cependant une nécessité : l’amélioration de leur validité (l’exhaustivité se recherchant toujours comme un idéal à atteindre) s’impose alors même que les dépenses occasionnées par ces espèces sont fortement croissantes et font l’objet de demandes de plus en plus pressantes de justification de la part des financeurs des interventions. La mise en action du règlement européen, récemment rendue plus visible avec la diffusion de la liste européenne des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union est un motif supplémentaire d’efforts dans ce domaine.
Les améliorations souhaitables devraient porter sur les tous les aspects de cette problématique, tels que coûts des interventions (incluant les dépenses de gestion des déchets produits), coûts des dommages créés (atteintes aux services écosystémiques et aux usages humains), coût de l’inaction, etc.
Au sein de cette problématique, l’évaluation de la part du bénévolat nous semble faire absolument partie des progrès à réaliser. En effet la part prise par ce mode de mobilisation est encore très largement ignorée alors même que de nombreux bénévoles se manifestent dans de multiples situations. |
Du bénévolat bien présent dans certaines interventions de gestion
Lors de la rédaction des fiches de retours d’expérience de gestion qui alimentent le site internet du groupe IBMA, nous avons pu constater dans un certain nombre de cas que des interventions de bénévoles faisaient partie intégrante des réalisations pratiques des suivis ou des interventions sur les espèces (piégeages d’animaux, arrachage de plantes, etc.). Dans les meilleurs des cas, cette participation bénévole était évaluée en temps passé (“jours/homme”), sinon elle restait simplement citée.
Une dispersion dans de multiples interventions
Par ailleurs, de nombreuses interventions locales, souvent de faible “envergure”, comportant fréquemment des arrachages de plantes amphibies destinés à satisfaire des besoins de loisirs (pêche en particulier) ne font l’objet d’aucune information diffusée, mis à part dans quelques articles de la presse régionale, et d’aucun élément de quantification.
Dans leur rapport, Wittmann & Flores-Ferrer (2015) ont commenté les limites de l’enquête du CGDD, sur les données recueillies, non-exhaustives en termes de “répondants” et “de dépenses rapportées”. Dans le questionnaire d’enquête le bénévolat figurait dans la liste des sources de financement. Les auteurs ont indiqué que cette catégorie n’avait “pratiquement pas” été renseignée. Ils notaient que cette rareté de réponse pouvait être due à l’absence de quantification de cette activité ou au fait que “les opérations reposent relativement peu sur ce mode de mobilisation”.
… difficile à évaluer précisément…
Notons qu’une seule référence à propos de bénévolat figure dans la bibliographie de ce rapport : signée en 2013 de J. L. Maisonneuve, ingénieur à l’EDENN (Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle) en Loire Atlantique, elle porte sur des chantiers d’arrachage de jussie.
Comme nous l’avons remarqué à propos des fiches de retour d’expériences IBMA, la difficulté de quantification du bénévolat nous semble être une explication vraisemblable de cette quasi absence.
Du bénévolat quelque fois très important dans le déroulement des interventions
En revanche, il nous paraît difficile de conclure sur la rareté de ce mode de mobilisation, tant qu’une analyse plus complète le concernant n’a pas été réalisée dans des conditions suffisantes. A titre d’exemple, dans une analyse de six retours d’expérience de gestion de mammifères invasifs (ragondin, rat musqué et vison d’Amérique), nous avions bien noté que cinq de ces exemples incluaient un très large recours à des bénévoles, développant ainsi des démarches de nature collective (Sarat et al., à paraître). Au total, quelques centaines de bénévoles y sont engagés mais la quantification de leur activité au sein de ces interventions reste encore insuffisamment précise pour être effectivement utilisable.
Les sciences participatives : du bénévolat de “seconde génération” ?
Cette participation aux interventions de terrain n’est pourtant pas le seul engagement bénévole possible dans la problématique de gestion des EEE. Un autre processus en cours dans notre société pourrait y contribuer de manière importante : il s’agit du développement des sciences participatives.
En effet, une part notable des programmes déjà en cours ou des projets dans ce domaine concerne des observations d’espèces ou de groupes d’espèces (flore, faune, indigène, exotique…), observations bénévoles pouvant contribuer en particulier à améliorer les connaissances sur la répartition de ces organismes. Certains de ces programmes ou projets sont explicitement ciblés sur les EEE : une liste non exhaustive en est d’ailleurs présentée dans le volume 1 du guide IBMA (Sarat et al., 2015), pages 229 et suivantes.
Une dynamique très rapide de développement
Dans ce domaine, l’évolution a été extrêmement rapide. En 2009, le colloque “Sciences citoyennes & Biodiversité” organisé par Téla Botanica faisait état de 43 projets consacrés à la biodiversité dont seuls trois projets faisaient explicitement mention d’un recours à des bénévoles (STOC-EPS pour l’avifaune, Hippo-THAU pour les hippocampes de l’Étang de Thau (Hérault) et Reef Check pour la préservation des récifs coralliens). Deux années plus tard, le rapport de l’IFREE (2011) recensait plus de 200 projets de sciences participatives aux objectifs scientifiques et pédagogiques très divers.
Des réflexions sur leur organisation
Ce foisonnement de projets s’est accompagné de réflexions plus générales portant entre autres sur les nécessités de définitions des objectifs des sciences participatives, de mise en place d’une coordination et d’une organisation à l’échelle nationale. C’est ainsi que dans un rapport remis au ministère chargé de l’Écologie, après avoir présenté un bilan actualisé de la situation, Bœuf et al. (2012) ont rappelé le caractère scientifique indispensable de toute approche dans le domaine, incluant responsables et participants, et la nécessité d’une coordination centralisée.
Ils ont largement cité la part prise par le bénévolat dans nombre des programmes en cours, coordonnés en particulier par le Muséum national d’Histoire naturelle et Téla Botanica. Ils ont également remarqué les difficultés de recensement des initiatives en matière de sciences participatives, d’organisation et de financement des réseaux se mettant de cette manière en place entre le monde associatif et les structures de recherche.
Une démarche nationale
Afin d’aborder de manière plus globale ce développement des sciences participatives, les ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont confié début 2015 une mission dans ce domaine à François Houllier, PDG de l’Inra et Président d’AllEnvi, avec pour objectifs principaux de produire un “état des lieux rendant compte des succès, risques, attentes et enjeux exprimés” et de proposer des “éléments d’une politique de développement et d’accompagnement des sciences participatives”. S’appuyant sur plus de 150 rencontres et 600 contributions d’internautes, cette mission a fait l’objet début 2016 de la remise d’un rapport sur les sciences participatives en France.
Si de nombreuses citations du terme de bénévole sont présentes dans ce rapport, une seule fait explicitement référence à la valorisation qui pourrait en être faite. Intitulée “Estimer les coûts et les bénéfices de la participation en valorisant le volume horaire de travail bénévole“, elle figure comme un élément de la boite à idées des possibilités d’optimisation des données obtenues dans le cadre d’un projet de recherche.
Un complément en matière de recherche
Par ailleurs, fin avril 2016, une liste de “50 mesures de premières simplifications pour l’enseignement supérieur et la recherche” a été mise en ligne. La mesure 38 est intitulée “Structurer et promouvoir les recherches participatives”. Elle se réfère au développement des interactions entre la science et la société et cite le rapport de la Mission sciences participatives en indiquant comme éléments à venir une ” charte des bonnes pratiques des sciences participatives vectrice de principes partagés” et une ” conférence des signataires de la charte chargée de structurer la communauté française des sciences participatives via un site internet” .
Des échanges lors d’un récent forum
Enfin, dans son article intitulé “Sciences participatives : les Français prêts à participer à la recherche“, paru dans LE MONDE SCIENCE ET TECHNO du 23 mai 2016, Hervé Morin présente les principales informations issues d’un sondage réalisé à l’occasion du Forum “Science, recherche et société” organisé le 25 mai par le magazine La Recherche et Le Monde. Selon ce sondage, un tiers des sondés souhaiteraient recevoir une indemnité financière en échange de leur participation, ce qui a fait réagir Emeline Bentz (responsable des sciences participatives à la Fondation Hulot) : “Il ne faudrait pas s’orienter vers une “ubérisation” de la science qui poserait vraiment question”. L’auteur de l’article indique également qu’une quarantaine de structures associatives engagées dans les sciences participatives ont demandé à être associées à l’élaboration de la charte commandée par le ministère de la recherche et souhaitent que le principe du bénévolat y soit explicité. Sur ce même sujet, le coordinateur du rapport de la mission sciences participatives (2016) remarquait qu’il “faudrait rester dans un registre bénévole, sinon il pourrait y avoir des effets non maîtrisables” (sur la qualité des données par exemple, voire sur l’emploi scientifique).
Les craintes concernant la pérennité de ce bénévolat ou ses impacts éventuels sur la poursuite de différents programmes de recherche sont compréhensibles (“les sciences participatives, un moyen de faire de la recherche pas chère ?”). Il n’en reste pas moins qu’à l’inverse, toutes les informations de répartition des espèces (indigènes, protégées ou non, exotiques, envahissantes ou non) provenant de ces programmes de sciences participatives, peuvent être un apport extrêmement important pour les problématiques de suivi et de gestion de l’ensemble des espèces animales et végétales, dont les EEE.
Evaluer le bénévolat dans l’ensemble des problématiques de gestion des EEE ?
Le guide actuellement disponible de valorisation comptable du bénévolat (Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative, 2011) rappelle que le manque de connaissance sur le bénévolat (qui est une des spécificités des associations) a conduit à ce qu’il soit “mal valorisé” et que l’approche comptable de cette valorisation soit “réputée si technique qu’elle n’est pas accessible à toutes les associations“.
Destiné à inverser cette situation (car, pour une association, faire apparaître le bénévolat “peut donner une image fidèle de l’ensemble des activités développées“), ce guide recense les “bonnes raisons de valoriser le bénévolat dans les documents comptables” des associations, liste les modalités de mise en œuvre de la démarche, présente un certain nombre d’exemples de choix d’associations dans ce domaine et propose des outils pratiques.
En matière de valorisation quantitative, l’importance des contributions bénévoles peut être mesurée en valeur absolue (nombre de bénévoles, temps passé, équivalents temps plein, etc.), ou en valeur relative (par rapport aux dons financiers, au budget général de l’association, etc.). En valeur absolue, cette valorisation peut en rester à une évaluation de temps passé ou, pour se rapprocher d’une évaluation économique, appliquer une grille tarifaire de référence pouvant être par exemple le taux horaire de SMIC (chargé ou non), ou toute autre grille de salaire en lien direct avec les activités particulières de l’association, permettant ainsi de lui fournir un montant financier.
Des acquisitions d’informations sur la réalisation des interventions de gestion
Rappelons que depuis plus d’une décennie des efforts ont déjà été faits pour que les travaux de gestion, en particulier ceux concernant les plantes aquatiques, soient le mieux possible quantifiés. Ils ont notamment conduit à la réalisation de fiches de chantier distribuées aux gestionnaires afin qu’ils les renseignent pour alimenter bases de données et réflexions (voir par exemple la fiche de chantier proposée par le groupe de travail des Pays de la Loire). L’intervention de bénévoles fait partie des modalités de prestation listées dans ces fiches.
Arriver à valoriser le “bénévolat EEE” pour amener à son incorporation dans les futures évaluations économiques est une entreprise qui va devoir résoudre diverses difficultés, toutes liées à la multiplicité des situations et des bénévoles :
- d’une part, les activités de gestion des EEE d’associations recourant à une forte participation de bénévoles peuvent être soit réalisées dans le cadre de programmes récurrents, comme par exemple le piégeage de mammifères (ragondin, rat musqué, etc.), soit au contraire de manière opportuniste en fonction de besoins locaux exprimés par des usagers, très fréquemment sur des développements de plantes amphibies.
- d’autre part, les informations fournies par des bénévoles pour alimenter les programmes de sciences participatives peuvent être issues de membres d’associations ou de personnes non affiliées, chacune pouvant apporter une contribution spécifique à ces programmes.
Des besoins de coordination pour assurer cette valorisation
La principale difficulté va consister en la quantification du temps passé par tous ces bénévoles, avec une première phase de recueil des données à l’échelon local, en fiches de temps (homme/jour) pour les interventions de terrain ou en évaluations forfaitaires diverses pour les programmes de sciences participatives (par exemple, quelle durée moyenne de remplissage d’une fiche de signalement d’espèce ?). Ce recueil devrait être réalisé par les structures (associations, groupes de travail, laboratoires de recherche, etc.) engagées dans ces interventions ou programmes, en utilisant des modalités d’enregistrement des données coordonnées à une échelle au moins régionale. La compilation des informations ainsi rassemblées pourrait être confiée aux groupes de travail sur les espèces envahissantes déjà existants. Resterait ensuite à appliquer une grille tarifaire de référence à préciser.
Un exemple : la gestion du baccharis dans la Ria d’Etel (Morbihan) Depuis 2010, le Syndicat mixte de la Ria d’Etel mène des opérations pour contenir le développement du baccharis sur son territoire et éviter qu’il ne colonise de nouveaux secteurs de prés salés. Des chantiers bénévoles d’une demi-journée à une journée complète sont ainsi organisés plusieurs fois par an, sous diverses formes et faisant appel à différents types de bénévoles : bénévoles locaux, étudiants, agents des services techniques, associations d’entretien de chemins de randonnées, etc. En 2015, le désintérêt croissant des bénévoles habituels a nécessité de redynamiser les chantiers. Un partenariat a été mis en place entre les communes et l’association Al Terre Breizh, spécialisée dans l’organisation de chantiers écovolontaires de plusieurs jours. Le bilan établi depuis 2010 est présenté sous un format “nombre de participants par jour de chantier” mais aucun coût n’y est associé. Une simple estimation, en partant du coût horaire de la main d’œuvre 2016 en France*, évalué entre 32 et 38 euros brut de l’heure, permet ainsi d’évaluer le coût de ces chantiers (tableau ci-dessous, sur la base d’un coût horaire de 34 € et d’une journée de 8 H).
Ainsi, depuis 2010, l’équivalent en coût de ce bénévolat, ayant mobilisé 218 personnes sur 13,5 jours, représenterait à minima 222 104 euros, qu’il conviendrait d’ajouter aux coûts généraux des opérations de gestion menées par le Syndicat mixte pour obtenir le coût social global de cette opération de gestion. *http://www.coe-rexecode.fr/public/Indicateurs-et-Graphiques/Tableaux-de-bord-de-la-politique-economique/Indicateurs-du-cout-de-l-heure-de-travail-en-Europe/Les-couts-de-la-main-d-oeuvre-dans-l-Union-europeenne-au-2eme-trimestre-2016 |
Cette valorisation : une nécessité pour une évaluation sociale complète de la gestion des EEE
En application du règlement européen sur les EEE, une stratégie nationale est en cours d’élaboration. Parmi ses objectifs figurent des aspects de communication et de sensibilisation du public pouvant contribuer à une meilleure prise en compte de la gestion des invasions biologiques par la population. Les efforts développés dans ces domaines viendront sans doute accroître la part des implications du public dans cette problématique et par la même, la part relative du bénévolat.
Mais quelle que soit l’évolution, cet apport nous semble devoir être pleinement valorisé afin que les futures évaluations économiques des problématiques de gestion des EEE soient les plus précises possibles.
En incluant ces “dons de temps librement consentis et gratuits”, ces évaluations intégreraient ainsi la dimension sociale globale de la gestion des invasions biologiques.
Alain Dutartre, Emmanuelle Sarat, octobre 2016
Fait d’accomplir une action bénévole. Bénévole : qui apporte son aide volontaire et sans être rémunéré (http://www.larousse.fr).
Avertissement : Malgré tout le soin apporté à la réalisation de cette étude, les données collectées par la présente enquête ne sont pas exhaustives, ni en termes de nombre de répondants, ni en termes de comptabilisation des coûts. Les chiffres présentés, ainsi que les classements par espèces ou par collectivités, sont donc possiblement sous-évalués, à relativiser et représentent davantage des ordres de grandeur (Wittmann & Flores-Ferrer, 2015).
Sarat E., Dutartre A., Poulet N., à paraitre. La gestion des mammifères exotiques envahissants : une démarche collective ? Actes du 38ième colloque francophone de mammalogie “Les mammifères exotiques (envahissants) : état des lieux et actions ?”. 14 p.
Formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels — qu’il s’agisse d’individus ou de groupes — participent de façon active et délibérée. Expressions liées : sciences citoyennes, recherches participatives, crowdsourcing, etc. (Mission sciences participatives, 2016)
L’Alliance nationale de recherche pour l’environnement fédère les forces de recherche publique pour programmer et coordonner la stratégie scientifique environnementale française (http://www.allenvi.fr/)
Pour plus d’information sur les sciences participatives, allez voir sur le site NatureFrance l’onglet “Sciences participatives”.