Sur tout le territoire français, en métropole comme dans les outre-mer, un grand nombre d’acteurs se mobilise pour organiser la surveillance, évaluer les impacts, améliorer les connaissances, définir des stratégies et mettre en œuvre des actions de prévention et de gestion sur le terrain.

En métropole, à partir du début des années 2000, des groupes de travail permettant la coordination de la gestion et de la prévention des espèces exotiques envahissantes ont progressivement vu le jour. Ces groupes sont de couverture administrative très variable, allant d’un bassin versant entier comme le territoire de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne jusqu’au département comme dans le cas de la Charente, en passant par la région comme le réseau EEE des Pays de la Loire. Certains de ces groupes ont plus d’une décennie d’existence et ils ont permis, à l’échelle des territoires couverts, d’organiser d’importantes récoltes d’informations sur la répartition des espèces exotiques envahissantes, d’en dresser des cartographies, d’appuyer les gestionnaires dans la mise en place d’interventions de gestion et dans la mise en œuvre de la réglementation, etc. Ils ont également largement contribué à la diffusion à l’échelle nationale d’informations sur l’écologie de ces espèces et les aspects techniques et organisationnels des interventions de leur gestion. Fort de ces expériences, ces groupes de travail se tournent progressivement vers la faune exotique envahissante, mettant à profit le réseau d’acteur ainsi créé et les compétences associées.

© FCEN (2023)

La carte ci-dessus présente les principale structures têtes de réseaux, animatrices de réseaux ou de groupes de travail, dans les différentes régions de métropole. Ces réseaux ou groupes de travail mobilisent une diversité de structures. 

Cette carte et le tableau ci-dessous ont pour principal objectif de permettre aux acteurs concernés par la problématique des espèces exotiques envahissantes d’identifier rapidement les interlocuteurs à contacter sur leur territoire pour obtenir des réponses à leurs besoins d’informations sur les EEE.