Entretien : « Entre terre et mer, la Bretagne n’échappe pas aux invasions biologiques »

 In Entretiens

Bonjour, qui êtes-vous et dans quelle région agissez-vous ?

OA : Bonjour Madeleine, merci pour cette proposition d’entrevue. Je m’appelle Olivier Audras, je travaille à Fredon Bretagne et j’occupe le poste de chargé de mission environnement sur le périmètre géographique de la région Bretagne.

YB : Je suis Yolaine Bouteiller, je travaille à la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) du Morbihan au sein du service environnement. Je suis cheffe de l’unité Nature Biodiversité Milieux aquatiques Forêt. . En particulier, nous coordonnons le réseau des sites Natura 2000 en animation et nous sommes en charge de la réglementation et des attributions du préfet en termes d’espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant un impact sur la biodiversité.

Quelles sont vos principales missions et objectifs ?

Olivier Audras © Fredon Bretagne

OA : Mes missions sont assez variées, je travaille sur les EEE et notamment les plantes qui ont un impact sur la Santé humaine. C’est l’Agence régionale de la santé (ARS) Bretagne qui est venu nous solliciter en 2012, par rapport à un besoin d’observation sur l’Ambroisie à feuille d’armoise (Ambrosia artemisiifolia). Nous avons donc répondu favorablement à cette demande qui était axée sur des missions d’information, de communication et de sensibilisation. Il y avait également un volet de référencement des foyers présents sur notre territoire, ainsi que l’organisation d’interventions de lutte.
Depuis la mission s’est étoffée et nous travaillons sur davantage de plantes : Berce du Caucase, Raisin d’Amérique et Datura Stramoine, toujours dans un aspect de santé publique. J’ai aussi une mission complémentaire sur les plantes encore absente de la région, comme le Houblon du Japon dont le pollen est très allergisant. L’objectif pouvant être résumé ainsi : « Préserver la santé des Bretons et des visiteurs en région Bretagne ».

Présentation de l’arrêté préfectoral par Yolaine Bouteiller, lors de la journée technique © Léa Letty – Agence bretonne biodiversité

YB : La principale mission concernant les EEE est d’ordre régalienne. Sur le département, la lutte des principales EEE nécessite la prise d’arrêtés, que nous préparons pour le préfet. De notre côté, nous nous occupons uniquement des EEE qui vont avoir un impact sur la biodiversité. Pour les animaux, comme l’Ibis sacré ou l’Érismature à tête rousse, les interventions nécessitent l’utilisation des armes et est réalisé par les agents de l’OFB. Cette gestion est encadrée juridiquement. Depuis deux ans et demi, nous avons aussi un arrêté concernant le Baccharis, une espèce végétale qui pose de nombreux problèmes sur le littoral morbihannais. Son extension (bien que de longue date) est importante et se fait au détriment notamment d’habitats d’intérêt communautaire pour lequel l’État a également des engagements dans le cadre de la politique Natura 2000.
La DDTM coordonne aussi le réseau des animateurs Natura 2000 et la bonne mise en œuvre des documents d’objectifs, avec instruction des aides financières de l’État et l’Europe. C’est un appui assez important pour mettre en œuvre des actions de lutte (celles-ci concernent en majorité le Baccharis halimifolia – mais aussi en milieu côtier, les griffes de sorcière ou l’Herbe de la pampa – qui viennent dégrader des habitats d’intérêt communautaires). Dans le cadre d’autorisation environnementale que le service délivre, nous pouvons aussi être amenés à prescrire des mesures pour retirer les EEE présentes sur le site, éviter d’en disperser ou d’en introduire. La question des invasions biologiques est donc en trame de fond de nos activités.

Pouvez-vous présenter en quelques mots votre réseau régional et sa structuration ?

OA : A l’échelon régional, je travaille avec un grand nombre de structures dont notamment celles qui font partie du Comité technique EEE. C’est un groupe de travail qui a été mis sur pied sous la présidence de l’ARS, avec l’appui de la DREAL Bretagne et animée par les services de Fredon Bretagne.
Sur les aspects politiques, nous avons eu un comité de pilotage (ARS, DREAL et Fredon) en 2017, puis pour les aspects techniques c’est ce comité technique qui va se réunir deux fois par an, ou plus si nécessaire. L’ordre du jour est défini par l’ARS, et je m’occupe de l’animation. Ensemble, nous faisons un point sur la lutte et regardons comment être plus efficient, en travaillant davantage en réseau et pour obtenir des résultats les plus concrets possible. Dernièrement, en 2022, nous avons élargi la thématique aux chenilles processionnaires urticantes malgré qu’il ne s’agisse pas d’espèces exotiques.
Le comité technique rassemble des acteurs régionaux qui s’intéressent à la thématique des EEE, avec plusieurs interlocuteurs au sein du CBN Brest, du ministère de l’Agriculture (à travers les services de la DRAAF), de l’association Capt’air (association de surveillance du pollen), des représentants de l’association des techniciens de bassin versant, de la DIR Ouest (Direction interdépartementale des routes) et j’en oublie peut-être…
Nous avons également un autre réseau, qui est un réseau régional d’observateurs. Il rassemble des personnes qui ont été formées à la problématique des EEE à impact pour la santé humaine. Ce sont des formations que j’organise localement en lien avec des acteurs territoriaux (PNR, syndicats de bassin versant, communes ou comités d’agglomération). Ce réseau est principalement composé d’agents des collectivité territoriales, des services environnementaux ou des espaces verts mais nous avons aussi des élus qui s’impliquent. Cela peut aussi être ouvert à des publics plus larges, ou toutes personnes intéressées, avec un bon sens de l’observation. Au cours des formations, ils apprennent à remonter les données (photo, confirmation, plan) et à reconnaitre minimum ces 4 espèces : Ambroisie, Datura, Raisin d’Amérique et Berce du Caucase. C’est grâce à ce réseau et aux informations qui nous sont remontées que nous pouvons ensuite organiser la gestion des foyers détectés, ce sont un peu les yeux de notre territoire. L’objectif était de former plus de 1000 observateurs et je suis fier de dire que nous avons l’avons atteint.

YB : La DDTM fait partie du comité technique au niveau régional, et nous étions présents lors des échanges concernant la stratégie régionale. Ensuite au niveau départemental, nous avons un comité spécial sur le baccharis. Ce dernier a été créé en même temps que l’arrêté de lutte de 2019. C’est dans ce cadre que nous avons accueilli une stagiaire (Le Boulicaut N., 2021) pour mettre en place une stratégie départementale. Cela a impulsé une bonne dynamique, en termes de financement et d’implication des communes. Ce travail nous a permis d’avoir une première cartographie des foyers présents et des actions réalisées. Il y a un gros réseau d’acteurs qui travaille sur la gestion du baccharis, et le comité se réunit une fois par an. L’objectif sera d’avoir une cartographie évolutive, en réalisant des bilans annuels lors des réunions animées par la DDTM, qui permettent aussi de tirer des enseignements d’une année à l’autre. On s’appuie aussi sur le Collectif anti-baccharis qui est un acteur important.

Qui sont vos partenaires ? Avec quels organismes travaillez-vous le plus souvent ?

OA : Principalement les personnes qui composent le comité technique, et notamment la DIR Ouest qui s’implique activement sur cette thématique. Je suis amené à gérer plusieurs foyers avec eux, dont 6 km de linéaire d’ambroisie sur le département du Morbihan. Ce sont des interventions compliquées puisqu’elles se font aux abords d’une route nationale très passante. Il y a donc toute une organisation logistique pour assurer la sécurité des agents ! Je travaille aussi avec la SNCF, et également l’armée. La semaine dernière j’ai eu la chance de former l’ensemble des techniciens agronomiques de la chambre régionale d’agriculture de Bretagne, avec un focus sur l’ambroisie, et j’espère pouvoir travailler prochainement avec les coopératives agricoles et le ministère de l’Agriculture.

YB : Nous travaillons avec un grand nombre de structure, incluant le conservatoire du littoral, le département du Morbihan, le PNR du Golfe du Morbihan, les animateurs Natura 2000, les gestionnaires d’espace naturels et plusieurs communes du département (même celles qui ne sont pas sur l’emprise du parc, ou qui n’ont pas de sites naturels sur leur territoire).

Êtes-vous en relation avec d’autres coordinations régionales ?

OA : Au niveau du bassin Loire-Bretagne, je suis en contact régulier avec Alan Méheust, de la Fédération des conservatoires d’espaces naturels régionaux, et je participe aux rencontres de ce groupe de travail. Je suis également impliqué à l’échelle nationale, au sein du réseau d’expertise scientifique et technique (REST EEE).

Existe-t-il une stratégie régionale, et comment êtes-vous impliquée dans celle-ci ?

OA : Oui, elle est portée par la DREAL Bretagne qui a confié la rédaction à la Fredon Bretagne, sous son encadrement. En plus de la rédaction, nous les avons accompagnés sur les aspects méthodologiques et les retours d’expériences des autres régions. Nous nous sommes beaucoup inspirés de ce qui s’est fait en Normandie. Le document est en cours de finalisation, pour une diffusion que nous espérons aussi rapide que possible. Cette stratégie doit permettre d’apporter de la cohérence aux différentes actions menées en Bretagne.
En tant que rédacteur, nous sommes restés le plus neutre possible. Il y a eu tout une phase de diagnostic, d’entretiens avec les acteurs et beaucoup d’échanges très riches et variés. C’était très intéressant d’être en contact avec toutes ces personnes et c’est grâce à eux que ce boulot a été possible.

YB : Nous avons participé au groupe de travail et je suis intervenue sur la partie réglementation. Je confirme qu’il y a eu une bonne participation des acteurs. Il s’agissait aussi de contextualiser la stratégie nationale à la région Bretagne. Ce document devrait aider à avoir une vision claire des priorités et apporter de la connaissance notamment au niveau du milieu marin. La priorisation est vraiment importante, car les moyens sont limités et il y a énormément d’espèces concernées.

Vos actions concerne-t-elle uniquement la faune ou la flore, ou bien les deux ? Travaillez-vous sur le milieu marin ?

OA : A la Fredon, mes actions concernent principalement flore terrestre à enjeux sur la santé humaine, pour les espèces aquatiques je renvoie plutôt vers Benjamin Bottner, de l’EPTB Vilaine. Pour les animaux, je travaille sur les chenilles processionnaires urticantes, les FDGDON (organismes départementaux) sont eux mobilisés sur les rongeurs aquatiques envahissantes, même si l’ARS nous a sollicité pour établir une stratégie de lutte contre la leptospirose. Il y a une recrudescence des cas en Bretagne avec hospitalisations longues.
Quant aux milieux marins, je ne travaille pas dessus même si nous avons veiller à intégrer un volet dédié à ces milieux dans la stratégie régionale.

YB : La DDTM (comme son nom l’indique) gère le domaine public maritime et les sites Natura 2000 que nous suivons s’étendent pour de nombreux d’entre eux sur le domaine maritime. On est donc amené à travailler sur le milieu marin et côtier, sur les enjeux relatifs à la biodiversité pour notre service.

Avez-vous des listes régionales et qui les réalise ?

OA : Pour la Flore le CBN Brest effectue un travail remarquable issu des inventaires floristiques et réalisent la Liste des plantes vasculaires exotiques envahissantes en région Bretagne dont la dernière version date de 2016.
Pour les animaux, bien qu’il n’existe pas encore de liste officielle, nous avons 5 observatoires régionaux pour la faune : l’Observatoire des mammifères (piloté par le Groupe Mammalogique Breton, GMB), l’Observatoire de l’avifaune (piloté par Bretagne Vivante), l’Observatoire des reptiles et amphibiens, (piloté par Bretagne Vivante et VivArmor), l’Observatoire des poissons migrateurs (piloté par Bretagne Grands Migrateurs) et l’Observatoire des invertébrés continentaux (piloté par le Groupe d’Études des Invertébrés du massif Armoricain, GRETIA). De mon côté, je me base sur la liste de l’Observatoire de l’environnement en Bretagne (dernière mise à jour : 2019).

Principales listes d’EEE en Bretagne – Liste du CBN Brest (gauche) et capture d’écran de l’OEB (droite)

Quelles sont les EEE sur lesquelles vous êtes actuellement les plus sollicités ?

OA : Il faut savoir que 50 % des sollicitations que je reçois concernent la Renouée du Japon, donc même si j’ai plutôt une casquette santé, je suis tout de même bien identifié par les gestionnaires sur le sujet des EEE en général, et bien entendu, je réponds à ces sollicitations. Sur les espèces que nous gérons pour l’ARS, cela concerne un nombre de foyers très important, pour lesquels il nous est demandé de viser l’éradication. Cela peut prendre parfois plusieurs années, mais nous voyons la régression de certaines populations. Cependant, la charge de travail augmente d’année en année, car il y a de plus en plus de foyers connus grâce au réseau d’observateurs et que nous continuons de suivre chaque site, même après l’éradication d’une population.

YB : Les espèces qui reviennent très régulièrement dans le réseau Natura 2000, c’est celle des milieux côtier et dunaire : baccharis, griffes de sorcière et herbes de la pampa. Et après en milieu aquatique, nous allons plutôt avoir de la jussie, du myriophylle et un peu de renouées. Ce sont donc surtout pour les espèces très connues que nous allons être sollicités. Pour les émergentes, nous n’avons pas de cellule de veille et nous ne sommes pas forcément préparés pour la détection précoce de ces espèces.

En parlant d’espèce, si vous aviez la possibilité de faire disparaître de votre région une population d’EEE, laquelle serait-ce et pourquoi ?

Aedes albopictus - Domaine public, par James Gathany - Center for Disease Control and Prevention

Aedes albopictus – James Gathany (domaine public)

OA : Ma réponse peut surprendre, mais se serait le Moustique tigre. C’est une espèce émergente en Bretagne, qui peut être vecteur d’un grand nombre de maladies. Quand on voit déjà les impacts que peut avoir une plante comme l’ambroisie à feuille d’armoise, si on pouvait éviter d’avoir une nouvelle espèce qui diffuse des maladies, ce serait-ce serait bien… Aujourd’hui, ce n’est pas une préoccupation majeure en Bretagne, mais compte tenu de sa dynamique l’espèce ne va pas tarder à s’implanter.

YB : Vu l’effort qui a été mis sur le baccharis, je pense que cela nous libèrerait beaucoup d’énergie s’il pouvait disparaître. Après, il s’agit d’une espèce qui colonise et referme des milieux qui avaient autrefois des usages (saliniculture, ou agriculture par exemple), c’est donc aussi l’abandon d’anciennes pratiques qui a facilité cette colonisation. Il ne s’agit donc pas uniquement de supprimer les populations baccharis, mais aussi restaurer des usages permettant de limiter la recolonisation de ces milieux .

Comment décririez-vous le réseau breton en un mot ?

OA : Tout d’abord, je voulais profiter de cette question pour mettre en avant deux spécificités régionales qui sont : l’importance du milieu marin et la présence d’associations de protection de l’environnement très actives. Ensuite, pour répondre en un mot, ce serait « Dynamique » : nous voyons qu’un très grand nombre d’acteurs est sensible à cette thématique et les différents impacts sont plutôt bien compris aujourd’hui. Nous avons la chance d’avoir des interlocuteurs comme l’ARS, qui a initié des choses avec le soutien de la DREAL Bretagne. C’est un réseau qui fonctionne et qui est efficace, donc s’il continue dans ce sens-là se sera une excellente nouvelle.

Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous actuellement (ou avez-vous travaillé récemment) ?

OA : Chaque année je suis amené à creuser une thématique avec l’aide et le soutien d’un stagiaire (4 à 6 mois), qui me donne aussi un coup de main sur le terrain pour la gestion des foyers, mais aussi une partie technique variable d’une année sur l’autre. Pour 2022, nous avons eu une stagiaire de master qui a travaillé sur la dynamique de propagation de l’Ambroisie à feuille d’armoise dans les prochaines années. Son travail a permis de mettre en lumière la dynamique d’expansion de cette espèce, et rend encore plus important le rôle de la prévention et de toute la gestion que nous réalisons. Cela montre à nos partenaires que derrière ces actions, c’est aussi de l’argent économisé sur des futurs frais de gestion et de santé.
La formation occupe également beaucoup de place dans mon travail. Et c’est du travail de longue haleine, et surtout des messages à faire passer pour faire évoluer la gestion et permettre une meilleure prise en compte de ces espèces au quotidien.

YB : Il y a le renouvellement de l’arrêté sur le Baccharis qui doit être fait. Nous continuons aussi le suivi du projet de la Ria d’Etel « Mobilisons-nous pour la Ria », qui est financé par le plan de relance biodiversité. Le projet est maintenant à sa deuxième phase.

Rencontrez-vous des difficultés ou des contraintes sur certaines thématiques ?

YB : Justement, dans le cas du projet de la Ria, ce qui est compliqué c’est la confrontation que nous pouvons observer entre les besoins d’animation de ce type de projet et la tendance des financeurs à s’investir dans du coup par coup. Il est difficile de financer de l’animation, surtout sur le temps long que nécessite la gestion contre les espèces envahissante. Les opérations coup de poing sont intéressantes mais ne répondent pas aux besoins d’avoir des ressources humaines sur du long terme pour, par exemple, soutenir la mobilisation citoyenne qui est un levier important dans le Morbihan.

OA : Souvent lorsqu’une espèce est déjà bien présente, l’éradication est impossible. J’essaie donc de travailler encore davantage sur les espèces émergentes, notamment celles sur lesquelles il y a très petit nombre de foyers identifiés en Bretagne. Je pense par exemple à la Laitue d’eau (Pistia stratiotes). Il y a 2 foyers connus dans la région, alors faut-il intervenir ? Faut-il poursuivre l’amélioration de la connaissance de l’espèce ? Voilà toutes ces questions, sur des espèces sur lesquelles je ne suis pas mandaté aujourd’hui, mais qui me paraissent être intéressantes à se poser.

Pour finir, quel est l’aspect de votre travail que vous appréciez le plus ?

YB : Sur le baccharis, ce qui est intéressant, c’est le réseau de gestionnaires. C’est un collectif de gestionnaires hyper motivés pour leur territoire et qui essayent de se coordonner pour travailler ensemble et échanger. Cela permet aussi de partager les réussites. Je pense à un cas de restauration de marais qui étaient entièrement couverts de baccharis. Trois ans après l’intervention, les résultats ont été extraordinaires, avec le retour de la nidification des oiseaux d’eau : une belle récompense !

OA : Je n’avais pas attendu d’être au poste de chargé de mission environnement au sein de Fredon Bretagne pour commencer à intervenir ponctuellement sur certains foyers que j’avais pu identifier proche de là où j’habitais. Ma relation avec les espèces exotiques envahissantes est donc une histoire de longue date.
Ce qui me plaît le plus dans mon métier, c’est l’équilibre entre le terrain et le travail d’animation. Avec un travail de terrain qui se concentre sur environ 6 mois de l’année, avec beaucoup de déplacements et qui se passe à la belle saison. Puis, durant la période automne/hiver, je me consacre davantage à l’animation de réseau et à différents types de veille (notamment règlementaire et technique).

 

Lien et ressources à partager :

Pour en savoir plus sur les missions de FREDON Bretagne : https://fredon.fr/bretagne/nos-missions/especes-exotiques-envahissantes

 

Rédaction : Cet entretien a été mené les 14 septembre et 4 novembre 2022, en présence de Madeleine Freudenreich (Comité français de l’UICN), Olivier Audras (Fredon Bretagne) et Yolaine Bouteiller (DDTM Morbihan).

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